Trois questions insolites posées aux offices de tourisme de Sarthe
Ils y ont le droit tous les ans, ou pas. Les offices de tourisme sarthois nous ont confié les requêtes les plus improbables que des visiteurs leur ont faites.

Des demandes improbables aux interrogations abracadabrantesques. Les offices de tourisme en entendent régulièrement, en Sarthe comme partout en France. Nous avons choisi les trois meilleures.
1. Vous cherchez du personnel pour les remontées mécaniques dans les Alpes mancelles ?
Cette question se décline en : "Est-ce que les restaurants d'altitude recrutent ?" ou "La neige est bonne ?" Chaque automne, l'office de tourisme des Alpes mancelles y a le droit. Alors "on essaye de resituer les choses parce qu'on voit bien que les gens nous situent assez mal", s'amuse Charlotte, qui y travaille depuis une dizaine d'années.
Pour mémoire, le secteur des Alpes mancelles, à l'ouest de la Sarthe, ne dépasse pas les 230 mètres d'altitude.
2. Coco plage... ça vient de Coco Chanel ?
Après la poudreuse, le sable fin. De nombreux vacanciers se demandent si le nom de Coco plage, près de Sillé-le-Guillaume, a un lien avec la papesse de la styliste, Coco Chanel. Il se murmure que l'ancien propriétaire des lieux, Gabriel Richefeu, portait du Chanel N°5 tous les jours. C'est faux. Cela vient du surnom que lui donnait sa mère : "Coco".
3. Où est la "pierre du diable" dans la Cathédrale Saint-Julien du Mans ?
Un visiteur a posé cette question une fois à Franck Miot, le délégué général du tourisme et du patrimoine à la métropole du Mans. Ce mythe est inconnu au bataillon du chargé de patrimoine. Si cette "pierre du diable" était retirée des murs de la Cathédrale Saint-Julien, l'édifice religieux s'effondrerait. Un mythe dangereux, mais un mythe quand même.