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Un ancien policier retrace dans un livre "trente ans au cœur des affaires de Bordeaux"

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Jean-Claude Pailhère a passé trois décennies à la police judiciaire. Il a tiré deux livres, retraçant chacun une quinzaine d'affaires marquantes, sur lesquelles il a travaillé de près ou de loin. Le deuxième tome de "Trente ans au cœur des affaires de Bordeaux" vient de sortir en librairie.

Jean-Claude Pailhère, ancien policier, auteur de "Trente ans au cœur des affaires de Bordeaux", invité de France Bleu Gironde Jean-Claude Pailhère, ancien policier, auteur de "Trente ans au cœur des affaires de Bordeaux", invité de France Bleu Gironde
Jean-Claude Pailhère, ancien policier, auteur de "Trente ans au cœur des affaires de Bordeaux", invité de France Bleu Gironde © Radio France - Aurélie Bambuck

La mort du petit Larbi, l'affaire Terrasson ou celle de Roland Dumas. Petit échantillon des affaires sur lesquelles Jean-Claude Pailhère revient dans son tome 2 de "Trente ans au cœur des affaires de Bordeaux", aux éditions Sud-Ouest. Des noms qui évoquent forcément des souvenirs aux Bordelais, car c'est dans ses trois décennies de collaboration à la "PJ" bordelaise que l'auteur a fouillé pour choisir des "affaires emblématiques, marquantes".

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Quatre mois de travail dans les archives de la police, celles du journal Sud-Ouest et celles de la justice, ont été nécessaires pour retracer les grandes étapes de ces histoires, les faits, l'enquête, le traitement médiatique et judiciaire. S'il devait n'en retenir qu'une, Jean-Claude Pailhère choisirait "le petit Larbi", une "affaire pénible" : la disparition et le meurtre d'un petit garçon de 10 ans, aux Aubiers, en décembre 2001. "Nous sommes aussi des parents avant d'être des flics", soulève l'auteur.

Plaidoyer pour la "PJ"

Dans ce livre, Jean-Claude Pailhère écrit aussi une épitaphe à la police judiciaire, la "pj" menacée de dissolution dans une prochaine réforme de la police nationale. "La police judiciaire risque d'être fondue dans un ensemble, dans une filière d'investigation qui va d'une certaine manière, sinon la faire disparaître, en tout cas, ne plus la distinguer, comme elle était jusqu'à présent, au sein d'une direction spécialisée avec ses fonctionnaires spécialisés qui rentraient, comme j'ai pu le faire à 22 ans, qui en sortait à la retraite", regrette Jean-Claude Pailhère. 

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