Une convention entre gendarmes et randonneurs pour mieux préserver l'environnement en Lozère
Près de 50.000 randonneurs sillonnent chaque année la Lozère sur les chemins de petite et de grande randonnée. Ils sont souvent les premiers à voir les atteintes à l'environnement comme les décharges sauvages. Des informations dont vont désormais bénéficier les gendarmes.
Chaque année près de 50.000 randonneurs parcourent la Lozère sur ses chemins de grande ou de petite randonnée. Les plus connus sont ceux de Saint-Jacques, de Stevenson, de Régordane ou encore Urbain V. Ces randonneurs sillonnent ainsi le département plus finement que ne peuvent le patrouiller les gendarmes. Ces randonneurs sont souvent les premiers à constater les atteintes à l'environnement comme les décharges sauvages ou le lave-linge abandonné dans un trou de terrain. Depuis quelques années, ils signalent ces atteintes à l'environnement grâce à une application qui fonctionne même hors réseau : Suricate. Mais c'était surtout à usage interne, sans grande efficacité pour les corriger.
Guy Bousseroles, président du comité départemental de la randonnée pédestre Lozère
Les gendarmes souhaitaient se rapprocher de ces marcheurs, d'où la convention signée ce vendredi entre eux et les randonneurs. Une première en France, semble-t-il. Près de 50.000 randonneurs chaque année c'est l'équivalent des trois quarts de la population de la zone gendarmerie de Lozère.
Cette convention est l'occasion pour les gendarmes de mettre en place des contacts pour mieux appréhender les lieux d'hébergement, de passage, les périodes et les habitudes de ces marcheurs. Mais le premier intérêt de cette convention pour les gendarmes, c'est d'avoir connaissance des atteintes à l'environnement, ils seront informés de ces signalements établis par les randonneurs sur l'application Suricate.
Le lieutenant-colonel Philippe Trinquel, commandant le groupement de gendarmerie départementale de la Lozère