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PHOTOS - 250 personnes dans les rues d'Alès en soutien aux personnels grévistes de la clinique Bonnefon

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Environ 250 personnes ont défilé ce samedi matin dans les rues d'Alès en soutien aux personnels grévistes de la clinique Bonnefon qui dénoncent de mauvaises conditions de travail dégradant les soins pour les patients. Ils mettent en cause le groupe privé Elsan, à qui appartient la clinique Bonnefon.

250 personnes mobilisées pour dénoncer de mauvaises conditions de travail à la clinique Bonnefon à Alès. 250 personnes mobilisées pour dénoncer de mauvaises conditions de travail à la clinique Bonnefon à Alès.
250 personnes mobilisées pour dénoncer de mauvaises conditions de travail à la clinique Bonnefon à Alès. © Radio France - Hervé Sallafranque

Environ 250 personnes ont défilé ce samedi matin dans les rues d'Alès en soutien aux personnels grévistes de la clinique Bonnefon.  Les manifestants se sont rassemblés symboliquement devant la clinique privée appartenant au groupe Elsan, avant de se rendre en cortège jusqu'à la sous-préfecture d'Alès dans une ambiance bon enfant.  Après 25 jours de grève,  toujours pas d'issue en vue au conflit. Les salariés reprochent à la direction le manque de moyens pour le personnel, conséquence selon eux de la volonté d'engranger le maximum de profits possibles.

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En tête de cortège les grévistes, vêtues de tee-shirts blancs sur lesquels elles ont écrit "Personnel en colère" en grosses lettres rouges , pancartes en main aussi où on peut lire "A Bonnefon on touche le fond" ou encore "On a pas le Covid mais on a la rage".  Quelques patients sont également venus apporter leur soutien comme Françoise, 62 ans, qui a subi une opération de la hanche à Bonnefon. Plusieurs élus des villages voisins  sont également présents, comme Jean-Michel Perret le maire de Saint-Hilaire-de-Brethmas ou Sylvain André, celui de Cendras.

Les grévistes dénoncent des licenciements "pour intimider" selon eux.
Les grévistes dénoncent des licenciements "pour intimider" selon eux. © Radio France - Hervé Sallafranque

En cause, le groupe privé Elsan, auquel appartient la clinique. Selon les grévistes, le groupe est plus porté sur le bénéfice économique que sur les soins apportés aux patients. 

Un des soignants en grève ce samedi matin.
Un des soignants en grève ce samedi matin. © Radio France - Hervé Sallafranque

Depuis le début du mouvement il y a près d'un mois, une procédure de licenciement est en cours contre une soignante à l'initiative du mouvement, "un management la peur", selon les soignants en colère.

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