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A l'hôpital de Chinon, les salariés dénoncent l'alternance entre travail de jour et travail de nuit
L'hôpital de Chinon est en grève ce lundi 25 octobre. Les salariés protestent contre la généralisation de l'alternance entre travail de jour et travail de nuit, alors qu'il existe actuellement une équipe pour chacun de ces rythmes de travail.

Les salariés du Centre hospitalier de Chinon sont en grève ce lundi 25 octobre. Le personnel de l'hôpital se rassemblera devant le CHC à 13h30. Ils protestent contre l'alternance entre travail de jour et de nuit, que la direction souhaite généraliser au 1er trimestre de 2022.
Actuellement à Chinon, il y a une équipe de salariés de jour, et une équipe de nuit qui travaillent uniquement dans ces horaires. Ils ont choisi ce rythme et ils y sont habitués. Les contraindre à alterner jour et nuit, c'est donc augmenter les risques psychosociaux et bouleverser la vie personnelle des salariés, affirment les représentants syndicaux du CHC.
Des changements de rythme compliqués pour la santé et la vie personnelle
"Le travail de nuit c'est quelque chose de très particulier, il faut des personnes qui l'ont choisi et non pas l'imposer comme veut le faire la direction", expliquent Alexandre Robert, délégué Force Ouvrière au CHC et Céline Defontaine, déléguée CGT. "Les collègues ont une famille, des enfants ... Payer une baby-sitter pour les garder toute la nuit, c'est cher, surtout quand on sait que le travail de nuit n'est rémunéré qu'1,07 euros supplémentaire de l'heure."
Sans compter qu'alterner horaires de jour et horaires de nuit peut favoriser les troubles du sommeil comme l'insomnie.
Des difficultés de recrutement pour les horaires de nuit
Selon Alexandre Robert et Céline Defontaine, la direction veut imposer cette alternance car elle peine à recruter en horaires de nuit. "Les salariés qui travaillent la nuit ne gagnent que 140 euros de plus par mois, ce n'est pas suffisant pour attirer des volontaires", estime-t-il. "D'autant plus qu'on sait que ces horaires favorisent les cancers, notamment les cancers du sein. Or, il y a une majorité de femmes parmi nos collègues."
Pour les délégués FO et CGT, plutôt que d'imposer l'alternance des horaires, il faut plutôt revaloriser ces 1,07 euros de l'heure et proposer un vrai suivi médical des salariés qui travaillent la nuit.
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