"Le groupe CNIM est sauvé" confirme Bruno Le Maire à La Seyne-sur-Mer
En visite à La Seyne-sur-Mer (Var) ce vendredi, le ministre de l'Économie a confirmé aux salariés du groupe CNIM et aux élus locaux que l'entreprise était sauvée. L'État engage 40 millions d'euros sous forme de prêt direct et 180 millions d'euros pour garantir les marchés à l'exportation de CNIM.
Ce vendredi après-midi, à La Seyne-sur-Mer (Var), Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a quitté le site du groupe CNIM sous les applaudissements des salariés présents. Bruno Le Maire venait de leur confirmer qu'après des mois d'incertitude, leur entreprise était "définitivement sauvée". L'État engage 40 millions d'euros sous forme de prêt direct et garantit également les marchés à l'exportation de l'entreprise seynoise. Le groupe CNIM, fleuron industriel, emploie 2700 personnes dans le monde, dont 1200 salariés à La Seyne-sur-Mer.
Le groupe CNIM, qui construit notamment en ce moment les carters des lanceurs de la fusée Ariane 6 et des portes-missiles pour les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, était menacé de démantèlement après la défaillance financière de certains sous-traitants. Les salariés et l'ensemble des élus locaux sont mobilisés depuis plusieurs mois pour éviter des suppressions d'emplois.
L'État engage donc 40 millions d'euros sous forme de prêt direct et 180 millions d'euros pour garantir les marchés à l'exportation, qui représentent 50% du CA de la CNIM. "C'est beaucoup d'argent et le dossier était compliqué à monter. Mais il était hors de question de démanteler cette entreprise et de laisser tomber des technologies de pointe et des compétences. Ce sauvetage est un succès collectif", a expliqué le ministre de l'Économie.