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À Toulouse, le monde de l'événementiel appelle à l'aide après des annulations en cascade
Le gouvernement déconseille aux entreprises d'organiser des événements pour les fêtes de fin d'années. Un discours que ne comprennent pas les professionnels de l'événementiel et les traiteurs toulousains, face aux annulations de commandes et d'événements en série. Ils attendent des aides de l'État.

Jusqu'à 70 % des événements annulés en décembre, jusqu'à 50 % de baisse de chiffres d'affaires pour les traiteurs toulousains. Le discours du gouvernement ces dernières semaines provoque des annulations en cascade, ce qui provoque inquiétude et colère chez les professionnels du secteur qui commencent à peine à se relever après trois confinements.
"On est complètement dépité, avoue Nathalie Faidherbe, cofondatrice de C&N traiteur à Aucamville. En dix jours, on a perdu plus de 70% à 80% de notre chiffre d'affaires ! Décembre, normalement c'est le double de novembre !"
La directrice se sent lâchée par les pouvoirs publics. Un sentiment partagé par Thomas Fantini, vice-président du Medef 31, en charge de l'alimentation. "On dit « les événements, il ne faut pas en faire », mais on ne les interdit pas. C'est ce qui provoque ces annulations en chaîne. Ok, on déconseille. Mais donnez-nous des règles pour qu'on puisse se mettre en place. Nous, on a la volonté de travailler. On ne veut pas vivre avec des aides, on veut travailler !"
Des règles claires et des aides économiques
Le Medef réclame donc de la clarté et en attendant un retour des aides au secteur pour passer cette période difficile. Ces annulations et ces reports d'événements, c'est moins d'argent dans les caisses alors que les premières échéances de remboursement des prêts garantis par l'Etat (les PGE) tomberont en mars prochain.
"Je souhaiterais que ce qui a fonctionné pour sauver les entreprises le printemps dernier soit, par principe et sécurité, appliqué immédiatement, déclare Pierre-Olivier Nau, le président du Medef 31 et de Manatour. On peut toujours souscrire au PGE mais en revanche, il faudrait que le remboursement soit retardé. Il faudrait un fonds de solidarité à taux plein, comme il était déjà prévu pour les pertes d'exploitation au printemps dernier. Et puis le chômage partiel à taux plein, pour tous les secteurs impliqués directement ou indirectement par les annulations."
Il y a urgence à agir prévient le monde de l'événementiel, qui voit déjà la majorité de ses commandes et de ses événements annulés en janvier.
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