Aides aux restaurants et projets d'extension : Uber Eats poursuit son développement à Poitiers et Niort
Deux ans après l'arrivée d'Uber Eats à Niort, la première entreprise de livraison de repas à domicile en France dresse un premier bilan de son activité dans les Deux-Sèvres, ainsi qu'à Poitiers.
Que de kilomètres parcourus depuis l'arrivée d'Uber Eats à Niort le 21 janvier 2019. A l'époque, l'entreprise ne comptait qu'une dizaine de restaurants et de coursiers. Deux ans après quasiment jour pour jour, la société affiche une trentaine de restaurants et une cinquantaine de livreurs partenaires.
"Nous sommes très contents de notre bilan à Poitiers et Niort" - Arthus de Torquat, porte-parole d'Uber Eats
A Poitiers, la croissance est encore plus forte. Lors de son arrivée le 26 février 2018 dans la ville aux cents clochers, Uber Eats était associé à sept restaurants et pouvait compter sur les services de trois coursiers. Aujourd'hui, ils sont 130 livreurs à vélo et scooter pour livrer les plats commandés au sein de 75 restaurants.
Une entreprise qui ne connaît pas la crise sanitaire ?
Le malheur des restaurants ne fait pas forcément le bonheur d'Uber Eats. En témoigne le premier confinement au printemps dernier. "Nous avons connu une baisse d'activité avec la fermeture des restaurants de mars à fin mai. La reprise s'est faite petit à petit et là nous sommes revenus à un niveau d'avant le confinement, voire au-dessus", explique Arthus de Torquat, l'un des porte-paroles de l'entreprise de livraison de repas.
"Nous multiplions les mesures de soutien aux restaurants"
Pour soulager les restaurateurs que la crise sanitaire a mis à genoux, Uber Eats a mis en place plusieurs dispositifs d'aides. "Nous offrons ainsi les frais d'activation pour tous les nouveaux restaurants qui veulent apparaître sur Uber Eats", indique Arthus de Torquat. Ces frais d'inscription s'élèvent en temps normal à 600 euros.
Afin de soutenir les restaurants déjà partenaires, Uber Eats a supprimé "les commissions sur les commandes récupérées directement par les clients" et "pour palier les problèmes de trésorerie des établissements, l'entreprise propose désormais de ne plus payer les restaurateurs de manière hebdomadaire mais quotidienne".
Uber Eats veut s'étendre à Vouillé, Magné, Mignaloux-Beauvoir et Ligugé
Dans les perspectives de développement, Uber Eats souhaite "densifier et diversifier l'offre proposé dans les centres-villes et les zones d'expansion. Etendre la zone de couverture à Vouillé à l'est de Niort et à Magné à l'ouest. Du côté de Poitiers, l'entreprise mise sur Mignaloux-Beauvoir à l'est et Ligugé au sud", poursuit Arthus de Torquat.
Autre projet, l'extension des horaires d'ouvertures, "jusque sur des créneaux tardifs le soir ou alors très tôt le matin, pour éventuellement, commander un petit-déjeuner si vous êtes au bureau à Niort par exemple".
Enfin sur la question de la rémunération, alors que certains de ses livreurs dénonçaient vendredi à Reims des tarifs jugés trop bas, Uber Eats indique que "les coursiers sont livrés à la course, en moyenne entre 8 à 10 euros nets par heure lors des périodes de forte activité, au moment des repas."