Albi lance son Centre européen des mobilités pour participer à la course à l'hydrogène
C'est sans doute le plus gros projet de 2021 pour Albi. La ville va lancer un centre autour de l'hydrogène. L'idée est de ne pas passer à côté de la manne des subventions attribuées en ce moment, mais aussi de donner une autre chance au circuit d'Albi, qui vient d'être condamné.
C’est un des gros projets pour la ville d’Albi en 2021. La capitale tarnaise va lancer le Centre européen des mobilités. Le but est de devenir le site de référence en France de la mobilité terrestre à l’hydrogène. Mais la ville doit agir très vite. D’autres municipalité sont sur les rangs, comme Toulon et surtout Le Mans avec son circuit. Et puis, comme le dit l’adjoint délégué aux finances et aux orientations stratégiques, Roland Gilles, en ce moment "tout le monde veut faire de l’hydrogène".
Tout le monde veut faire de l’hydrogène
Il faut dire que l’enveloppe, liée au plan de relance, présentée par le gouvernement à l’automne est de 7,2 milliards d'euros pour l'hydrogène. Alors Albi veut sa part. Ça pourrait permettre de créer des emplois, mais aussi de donner une nouvelle vie au circuit qui vient d’être lourdement condamné pour nuisances sonores.
Le projet de Centre européen des mobilités est estimé à plusieurs millions d’euros et il s'articule sur trois axes, détaille Roland Gilles. "On aura des gens pour accompagner tous les constructeurs français ou étrangers qui veulent créer des installations fixes de production ou de distribution d'hydrogène. On aidera les constructeurs de véhicules à hydrogène à venir faire leur essais avec les voitures sur notre circuit et enfin nous ferons de la formation."
Autour du circuit, de la Safra et de l'école des Mines
La ville va s’appuyer notamment sur la Safra, qui produit déjà des bus à hydrogène pour toute la France, précise la maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil. "C'est une thématique d'avenir dans laquelle il y a un éco-système particulièrement remarquable avec le circuit, avec des partenaires économiques comme la Safra, mais aussi des partenaires universitaires et scientifiques comme l'école des Mines et l'université Champollion".
Albi qui va donc postuler pour les subventions régionales, au plan de relance de l’État, mais aussi pour les aides européennes.