Alvance Wheels : l'industriel dépose une lettre d'intention, Renault et Peugeot soutiennent sa proposition

Peut-être un espoir pour les près de 300 salariés d'Alvance Wheels à Diors. L'industriel, jugé comme le repreneur potentiel le plus solide, vient de déposer une lettre d'intention selon les syndicats. C'est ce même industriel qui avait obtenu un délai supplémentaire de 15 jours pour poursuivre les négociations en cours, notamment avec le gouvernement. Pour finaliser son offre, il demande un délai supplémentaire d'un mois afin de permettre la levée des conditions suspensives. Un nouveau rendez-vous, un de plus, est donc fixé au 21 Décembre. Les constructeurs automobiles s'engagent à soutenir l'offre, et s'engagent également sur des volumes de production, ce qui était jusque là l'un des gros point de blocage.

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Un potentiel repreneur qui connaît déjà le secteur

On ne connait pas encore le détail du plan de cet industriel. "À ce jour nous ne connaissons pas la liste des postes repris" précisent les syndicats. L'industriel est jugé comme le candidat le plus sérieux à la reprise car il travaille déjà dans le secteur automobile. Il planche sur un projet de reprise de l'usine à Diors depuis juillet. Il avait jeté l'éponge en début d'automne, avant de revenir à la table des négociations avec l'État et les constructeurs automobiles Renault et Peugeot, les deux clients d'Alvance Wheels qui fabrique des jantes en aluminium.

Deux autres lettres d'intention avaient déjà été déposées pour la reprise d'Alvance Wheels, mais elles sont jugées beaucoup moins solide. Le positionnement de l'industriel ne veut pas dire pour autant que le site est sauvé, puisque l'offre de reprise à proprement parler n'a pas encore été déposée.

Les constructeurs automobiles en soutien

Renault s'engage dans un communiqué à soutenir le plan présenté par l'industriel. "Cet accompagnement se traduira par l'intégration de la nouvelle société dans son panel fournisseurs de roues aluminium destinées aux usines d'assemblage européennes de Renault Group", selon l'entreprise, qui s'engage à consulter la société pour un volume de production pouvant atteindre 500 000 roues annuelles. 

Peugeot s'engagerait également sur le même volume selon Christophe Bouvet, délégué CFDT, et secrétaire du CE. Début Novembre le délégué syndical Unsa Hervé Delair estimait sur France Bleu Berry qu'il en faudrait 2 millions pour être à l'équilibre. "C'était un gros point de blocage. Ca n'est peut-être pas à la hauteur qu'on a voulu mais il vaut mieux partir de là et garder peut-être le site ouvert que d'avoir voulu absolument ces deux millions de roues que les constructeurs n'étaient pas prêts à lâcher" explique Christophe Bouvet.

Un CSE suivi d'une réunion d'information sont prévus sur le site de l'usine à Diors ce mercredi 24 Novembre.