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Alvance Wheels : l'État prêt à s'engager financièrement pour convaincre un potentiel repreneur
Le gouvernement serait prêt à prendre en charge les investissements nécessaires sur le site d'Alvance Wheels à Diors, pour rassurer un potentiel repreneur. La ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, l'a annoncé aux représentants syndicaux lors d'une visio-conférence ce vendredi.

C'est une petite lueur d'espoir pour les près de 300 salariés d'Alvance Wheels à Diors : l'État s'engagerait à investir sur le site, pour encourager un potentiel repreneur. L'annonce a été faite aux représentants du personnel ce vendredi 22 octobre, lors d'une visio-conférence organisée en préfecture, à Châteauroux, en liaison avec la ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
Après l'annonce de l'abandon de toutes les offres de reprise en lice, le ministère de l'Économie cherche à trouver une solution, en précisant que toute "reprise d'Alvance Wheels sera probablement partielle". L'entreprise, en redressement judiciaire, a jusqu'au 9 novembre pour trouver un repreneur solide, faute de quoi elle risque la liquidation. Des discussions sont en cours avec deux candidats potentiels à la reprise.
Un investissement de l'État, mais toujours pas de garanties des constructeurs automobiles
Le dialogue a repris avec deux candidats qui avaient retiré leurs offres : les administrateurs actuels, et Saint Jean Industries. Pour ce dernier, l'État se dit prêt à prendre en charge les investissements nécessaires sur le site. Leur montant est en train d'être chiffré; mais à titre d'exemple, lors du dernier plan industriel, ils étaient estimés à 25 millions d'euros. Saint Jean Industries s'était retiré dans un premier temps, en raison notamment du contexte économique du secteur automobile, pas franchement radieux. L'industriel projetait dans un premier temps de produire deux millions de roues par an; une ambition revue à la baisse dans le plan actuellement en discussion.
Si les négociations ont reprise, l'État, en revanche, n'a toujours pas obtenu de garanties de production de la part de Renault et Stellantis, les deux gros clients d'Alvance Wheels. C'est ce qui refroidit les candidats à la reprise, car difficile de se projeter dans l'avenir sans être sûrs d'avoir un minimum d'activité garanti.
Une quarantaine de salariés d'Alvance Wheels à Diors étaient mobilisés ce vendredi matin devant la préfecture de l'Indre, pour soutenir leurs représentants syndicaux en visio-conférence avec la ministre. À la sortie, beaucoup étaient encore sceptiques malgré la reprise de discussions. Ils estiment que sans engagement des constructeurs automobiles, il sera difficile de convaincre les potentiels repreneurs.
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