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Après le rejet du plan social de Ford à Blanquefort, la balle est dans le camp de Punch, selon Bercy
L'espoir renaît chez les syndicats après la non homologation du plan social de Ford Blanquefort par la Direction du Travail lundi. Mais c'est désormais, au Belge Punch, d'améliorer son offre de reprise en présentant des garanties de la part de ses clients, explique le ministère de l'Economie.

Au lendemain du rejet du plan de sauvegarde de l'emploi par la Direccte, le groupe Belge Punch, seul candidat à la reprise de l'usine Ford Blanquefort, doit maintenant rapidement présenter des garanties de la part de ses clients, a expliqué ce mardi matin, le ministère de l'Economie.
"On continue de penser que c'est une offre très sérieuse". Punch avait "des discussions très avancées avec ses clients, et au final, ça prend un peu plus de temps pour obtenir ces confirmations__", a expliqué Bercy, lors d'une conférence téléphonique, ajoutant que le repreneur Belge n'a "toujours pas" présenté de lettre d'intention de clients potentiels. "Il y a eu un retournement de conjoncture dans le marché automobile, tous les grands clients sont de plus en plus attentistes", indique également le ministère, en expliquant que ce sujet "pèse sur les perspectives commerciales" de Punch.
Dans ce délai, estimé entre 15 jours et un mois, par Bercy, Ford devra également préciser "comment il envisage des modalités de réindustrialisation du site" pour recréer de l'emploi sur place, un point sur lequel le gouvernement entend demander au constructeur d'améliorer son plan.
Le constructeur américain avait annoncé, il y a près d'un an, sa volonté de se désengager de l'usine de boîtes de vitesses implantée en 1972 dans la banlieue de Bordeaux. Ford avait refusé le mois dernier, le plan de Punch "qui ne présentait pas assez de garanties", alors qu'il était appuyé par l'Etat et les syndicats et qu'il aurait permis de sauver 400 emplois.
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