Ardèche : nouveau rassemblement à Privas pour la réouverture des restaurants
Les restaurateurs craignent désormais de ne pas pouvoir rouvrir avant le printemps. Une trentaine de personnes se sont rassemblées devant la préfecture d'Ardèche ce mardi à l'appel de l'Umih, l'union des métiers de l'hôtellerie.
En Ardèche, les restaurateurs se sont à nouveau mobilisés ce mardi pour demander la réouverture de leurs établissements. Une trentaine de personnes se sont réunies à Privas (Ardèche) pour une manifestation statique devant la préfecture cet après-midi. Redoutant un rebond de l'épidémie après les fêtes de fin d'année, le Premier ministre a évoqué quelques heures plus tôt la possibilité d'une réouverture après le 20 janvier. Les gérants de restaurants craignent désormais de ne pas pouvoir rouvrir avant le printemps.
Une mobilisation pour "soutenir les collègues qui n'ont plus la force de se battre"
Pour cette manifestation, le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH), Raymond Laffont reconnaît qu'ils sont peu nombreux : "Mais c'est important de continuer à se mobiliser, pour montrer que nous sommes là, pour soutenir les collègues qui n'ont plus la force de se battre et parler avec eux."
Persuadé que les bars et restaurants ne rouvriront pas avant au moins trois mois, le président de l'UMIH réclame au gouvernement un vrai plan de relance : "Tous nos députés travaillent dessus en nous disant qu'ils vont essayer de faire passer des amendements pour avoir des choses concrètes pour la reprise mais seulement il faut qu'on soit encore en vie."
Des bouchers et ouvriers du bâtiment aux côtés des restaurateurs
Parmi les manifestants, David Moulin, le co-président de l'Association des bouchers d'Ardèche venu en soutien mais aussi pour défendre leurs propres intérêts : "Ce sont nos clients et forcément avec ces deux confinements leur fermeture se répercute sur notre chiffre d'affaires." Selon lui cette baisse avoisine les 30 %. A ses côtés, des ouvriers du bâtiment aussi. La fermeture des restaurants ne représente aucun impact financier pour eux mais l'impossibilité pour le moment de déjeuner au chaud. Tous prévoient de se retrouver après le 20 janvier, si les restaurants sont toujours fermés.