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Belfort : les sous-traitants de General Electric demandent cinq millions d'euros au gouvernement

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Le président de la vallée de l'Energie, association qui fédère les acteurs de la filière énergie dans le nord Franche-Comté annonce qu'il va solliciter le ministre de l'Economie. Il veut l'alerter sur la situation "inquiétante" de certains sous-traitants de General Electric.

Une trentaine d'entreprises du nord Franche-Comté réalisent plus de 20% de leur chiffre d'affaires avec General Electric
Une trentaine d'entreprises du nord Franche-Comté réalisent plus de 20% de leur chiffre d'affaires avec General Electric © Radio France - Mélanie Juvé

Ils sont les "oubliés" du plan de sauvegarde l'emploi de General Electric, discuté à partir de ce vendredi entre la direction du groupe américain et les syndicats : les sous-traitants demandent à être pris en considération. Dominique Balduini, président de la Vallée de l'Energie, qui représente les intérêts des entreprises qui collaborent avec GE, annonce à France Bleu qu'il va rédiger un courrier à l'attention du ministre de l'Economie. Dans ce courrier, le président de l'association va exposer les difficultés auxquelles sont confrontées les sous-traitants, et demander une aide de 5 millions d'euros

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Des entreprises qui ont perdu 30% de leur chiffre d'affaire 

"S'il y a 500 emplois qui sont menacés chez General Electric, il y en a 500 qui sont menacés chez les sous-traitants directs", affirme Dominique Balduini, président de l'association qui fédère les acteurs de la filière énergie du nord Franche-Comté. 

Selon l'ancien directeur de l'entreprise Usiduc, une cartographie a été réalisée avec une trentaine de sous-traitants dont le chiffre d'affaire lié à GE représente plus de 20 % : "ces sociétés représentent 1.500 salariés, elles réalisaient 200 millions d'euros de chiffre d'affaire dont 80 millions avec General Electric, et aujourd'hui il y a un peu près 40 millions d'euros qui se sont envolés".

5 millions d'euros pour décrocher de nouveaux contrats

"Pour les sous-traitants, il faut retrouver des affaires. Ce que l'on demande c'est de récupérer 10% des fonds Maugis, [NDLR: il s'agit de la pénalité payée par GE pour ne pas avoir crée 1000 emplois, soit l'équivalent de 50 millions d'euros]. On demande donc 5 millions d'euros pour embaucher des commerciaux de haut vol qui prospecteraient au niveau mondial dans un certain nombre de marchés : nucléaire, électromécanique, aéronautique, spatial, naval et défense. Ce sont des segments qui sont porteurs pour redéployer le tissu du nord Franche-Comté".

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