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Bessé-sur-Braye : l’usine de gants jetables avec 150 employés ouvrira fin 2022
L'installation de l'usine de gants médicaux en plastique débute en ce début décembre dans une partie de l'ancienne papeterie Arjowiggins de Bessé-sur-Braye (Sarthe). 150 emplois seront à pourvoir, dont une partie "dès février - mars 2022" dans la maintenance, annonce le patron du groupe Kolmi-Hopen.

L’après Arjowiggins se concrétise à Bessé-sur-Braye. La société ManiKHeir a pris possession d’une partie des locaux de l’ancienne papeterie qui employait jusqu’en mars 2019 près de 600 salariés . L’entreprise - qui avait annoncé mi-mai 2021 son arrivée en Sarthe - lance, en ce début décembre, ses travaux d’installation. Le directeur général du groupe angevin Kolmi-Hopen annonce le début de la fabrication de ses gants jetables en plastique pour « la fin de l’année 2022 ». Une nouvelle accueillie avec un grand soulagement par le maire Bessé-sur-Braye après deux années de tractations et de faux espoirs. « On tourne la page Arjowiggins ! », se félicite Jacques Lacoche.
Arrivée des machines au printemps 2022
Sur le site, les prochains mois s’annoncent chargés. Avant le démarrage de la production, de nombreuses étapes doivent être franchies. Les permis de construire ont été déposés et les travaux de déconstruction doivent débuter dans les tous prochains jours. « Cette industrie nécessite d'avoir des bâtiments très hauts et très longs », explique Gérald Heuliez, le directeur général du groupe Kolmi-Hopen, propriétaire de ManiKHeir. « Par conséquent, nous déconstruisons une partie de l'ancienne parcelle logistique du site d’Arjo pour y construire le bâtiment où nous allons fabriquer nos gants », détaille l’entrepreneur. « Nous aurons, dans un premier temps, quatre ligne de production », précise-t-il à France Bleu Maine. « Elles seront installées au printemps et à l’été 2022 ». L’usine devrait occuper environ un quart de l’ancienne papeterie Arjowiggins.
150 postes à pourvoir dans un premier temps
D’ici là, le recrutement des 150 salariés devra être bouclé. « Malheureusement, nous évoluons dans un secteur qui ne possède pas de savoir-faire en Europe. Ce que nous faisons ici, c’est de la réindustrialisation », indique Gérald Heuliez. « Dans un premier temps, nous effectuons le recrutement pour les postes très stratégiques liés à la chimie du gant. Ensuite, les recrutements concrets commenceront cet hiver. Pour démarrer, ce sera sans doute des métiers de la maintenance puisque les machines arrivant, nous souhaitons que les équipes de maintenance soient impliquées », détaille le directeur général du groupe Kolmi-Hopen.
Le recrutement s’annonce assez difficile
Dans le bassin de vie de Bessé-sur-Braye, historiquement tourné vers l’industrie, la question de l’emploi préoccupe de nombreuses personnes, surtout depuis la fermeture de la papeterie Arjowiggins . Mais ces habitants à la recherche d’un travail, auront-ils les compétences requises pour rejoindre la nouvelle usine? « L’équation n’est pas aussi simple ! Nous n’avons pas forcément les profils sur place », met en garde Jacques Lacoche, le maire de Bessé-sur-Braye. « Nous allons essayer de trouver localement. Mais c’est un challenge, aussi curieux que cela puisse paraître », reconnait pour sa part Gérald Heuliez.
Le directeur général du groupe Kolmi-Hopen fait part de son expérience : « A Angers, ville plus grande que Bessé, nous connaissons déjà des difficultés à recruter dans le service maintenance. Nous pouvons donc estimer qu’ici aussi, ce sera compliqué », prévoit-il. Cette phase de recrutement devrait débuter « en février ou mars », annonce le dirigeant. A terme, jusqu’à 300 personnes pourraient travailler dans cette usine de gants en plastique destinés à la médecine.
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