Black Friday : les commerçants de Périgueux luttent contre la désertification du centre-ville
A l'occasion du Black Friday, "vendredi noir", les commerçants de Périgueux tentent de ramener les clients vers le centre-ville. Pour lutter contre la désertification, ils s'emparent de la mode américaine de réductions le dernier week-end de novembre et financent leur propre campagne de pub.

Le Black Friday, traduisez vendredi noir, est une opération américaine de prix cassés dans tous les magasins chaque dernier week-end de novembre. Une mode arrivée en France il y a quelques années, et dont les commerçants du centre-ville de Périgueux s'emparent pour lutter contre la désertification.
Habituellement connu pour être plus intéressant sur internet ou dans les grandes surfaces, le Black Friday et ses réductions jusqu'à -70% pourrait permettre aux commerçants du centre-ville de Périgueux de souffler un peu. Pour ramener les clients "à l'essentiel", une quarantaine de gérants a financé une campagne publicitaire aux portes de la ville et dans les journaux locaux.
Les promotions toute l'année, c'est un mensonge vis-à-vis des clients ! - Arthur Pinon, gérant de Brother and Son
Entre les soldes d'hiver, les soldes d'été, les ventes privées, ou encore les French Days, les gérants de boutiques indépendants ont bien du mal à s'y retrouver. "Les magasins qui font des promotions tout au long de l'année, c'est un mensonge vis-à-vis des clients, sur la vraie valeur des produits", explique Arthur Pinon, responsable du magasin Brother and Son, rue de la République.
Retour au centre-ville
Comme beaucoup d'autres, il ne participe donc pas à toutes les opérations de prix cassés et préfère récompenser ses clients les plus fidèles dès qu'il le peut. Mais il participera tout de même au Black Friday : "plutôt que d'utiliser ce terme, je préfère parler d'un retour au centre-ville", précise le jeune homme. Avec une quarantaine d'autres commerçants, il a participé au financement d'une campagne publicitaire pour donner rendez-vous aux clients en centre-ville plutôt que dans les grandes surfaces : "nous sommes beaucoup d'indépendants, on connait notre métier par cœur et on sait accueillir les gens alors j'espère qu'ils viendront et on sera ravis de les accueillir !", conclut le gérant.