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Bordeaux : les commerçants veulent rester "optimistes" malgré une activité encore timide
Dans les petites boutiques du centre-ville de Bordeaux, on n'a pas encore retrouvé le niveau de fréquentation d'avant la crise sanitaire. Mais les commerçants regardent avec espoir vers l'été, les soldes et le possible retour des touristes étrangers.

Dans sa petite boutique de vêtements et d'accessoires non loin de la place Gambetta, la responsable Caroline fait le bilan des premières semaines de déconfinement. Cette commerçante bordelaise sait qu'elle ne "rattrapera pas" le chiffre perdu pendant les mois de fermeture en raison de la crise sanitaire. Et depuis la reprise, elle remarque une certaine crainte chez des clients, qui semblent hésiter à faire les boutiques. "L'activité a repris presque normalement : d'un côté on sentait que les gens avaient envie, de nous retrouver, d'acheter, de se faire plaisir...mais d'un autre côté, il y a une réticence, comme une peur de sortir, qu'il y ait trop de monde dans les magasins et dans les rues."
Il faut qu'il y ait une dynamique, il n'y a que comme ça qu'on pourra s'en sortir - Caroline, responsable de boutique
Les soldes d'été, qui débutent le 15 juillet cette année, pourraient dynamiser l'activité. Mais Caroline, qui est indépendante, craint la concurrence des grands groupes. "Quand on vend à prix cassé, automatiquement les marges sont moindres (...) il faudrait qu'il y ait une législation sur les chaînes, qui peuvent faire des soldes toute l'année, ce que nous, petits indépendants, on ne peut pas faire." C'est la saison estivale dans son ensemble qui donne de l'espoir à Caroline, avec le possible retour des touristes, français comme étrangers.
Dans la rue des remparts aussi, on espère revoir les touristes étrangers. Diana est vendeuse dans une boutique de prêt à porter féminin. "On n'a plus énormément d'étrangers, donc c'est un peu compliqué à ce niveau-là." Mais la jeune femme reste souriante sous son masque et préfère voir le verre à moitié plein : le commerce a rouvert, les clientes fidèles sont revenues "et on a du passage ! Il y a des gens qui veulent éviter la rue Sainte-Catherine, très remplie, où il y a plein de contraintes. Les gens préfèrent venir dans les petites boutiques indépendantes."
Pour la saison estivale, l'optimisme est de mise
Dans sa boutique de décoration et d'objets rares, situé tout près de l'hôtel de ville, Didier reconnaît que l'activité n'a pas encore retrouvé son niveau d'avant-crise. "Progressivement, ça se met en place. Il y a encore des gens qui ont peur, qui ne sont pas très à l'aise. A partir du moment où les choses vont se stabiliser, tout redeviendra comme avant. Cela va juste prendre un peu de temps (...) dans l'ensemble, je suis plutôt optimiste." Cet été, il espère voir revenir la clientèle étrangère : au mois d'août, elle représente en temps ordinaire jusqu'à 70 pour cent de son chiffre d'affaires.
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