Confinement : un restaurateur nîmois saisit la Cour européenne pour la réouverture de son établissement
Le Conseil d'État l'avait débouté avant l'été. Ce restaurateur nîmois ne baisse pas la garde, au contraire. Il saisit maintenant la Cour européenne des droits de l'homme, pour demander la réouverture de son établissement.
Un combat digne de Don Quichotte ? Peut-être, mais qu'importe pour ce restaurateur nîmois. Débouté par le Conseil d'État lors du premier confinement, le chef Raphaël, installé à Nîmes, ne se décourage pas et va devant la Cour européenne des droits de l'Homme. Son recours vient d'être déposé par son avocat David Guyon. "C'est un combat de David contre Goliath. On est donné perdant, dit l'avocat sur France Bleu Gard Lozère. Mais entre le désespoir de subir des atteintes manifestement illégales à toutes nos libertés, et l'espoir de rétablir à un moment donné la liberté, je choisis l'espoir."
David Guyon, "je choisis l'espoir"
Le premier confinement a été levé le 11 mai pour la population générale. Pour les restaurants, la réouverture a été plus tardive, le 2 juin dans le Gard. C'était l'objet du premier recours du chef Raphaël : obtenir une réouverture plus précoce. Il a été débouté. David Guyon, avocat montpellierain et défenseur du chef Raphaël, estime que son client, restaurateur nîmois de la Placette a été victime d'un déni de justice.
'Il reviendra à l'État français de justifier des raisons objectives qui ont fait que ces règles de droit n'ont pas été respectées." (David Guyon, l'avocat du restaurateur)
"Des libertés fondamentales", David Guyon, au micro FB gard Lozère
L'avocat sait que l'affaire sera longue : des mois, des années ? Mais la cause mérite d'être défendue.