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Coronavirus : à Toulouse, certains gérants de bars prêts à rester ouverts normalement

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250 gérants de bars et restaurants se sont vus ce lundi après-midi, pour discuter de la marche à suivre concernant les règles sanitaires qui s'imposent à eux ce 28 septembre pour endiguer la propagation du coronavirus. Certains sont reçus mardi en préfecture.

A Toulouse, 250 gérants de bars et restaurants se sont rencontrés ce lundi pour évoquer les nouveaux horaires de fermeture qui leur sont imposés dans le but de ralentir la propagation du coronavirus A Toulouse, 250 gérants de bars et restaurants se sont rencontrés ce lundi pour évoquer les nouveaux horaires de fermeture qui leur sont imposés dans le but de ralentir la propagation du coronavirus
A Toulouse, 250 gérants de bars et restaurants se sont rencontrés ce lundi pour évoquer les nouveaux horaires de fermeture qui leur sont imposés dans le but de ralentir la propagation du coronavirus © Maxppp - PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI

Ils se sont réunis ce lundi après-midi à l'appel de l'UMIH 31 alors que l'arrêté préfectoral entre en vigueur ce 28 septembre à 22h. Les gérants de bars et restaurants soumis à une fermeture anticipée jusqu'au 10 octobre pour ralentir la propagation du coronavirus sont très remontés. Les premiers ont l'obligation de fermer à 22h, les seconds à minuit en semaine et 1h les vendredis et samedis soirs. 250 professionnels ont participé à cette assemblée générale, sans qu'aucune décision ne se dégage pour le moment.

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Prêts à enfreindre l'interdiction d'ouvrir après 22h

Parmi eux, certains se disent prêts à enfreindre la règle et à rester ouverts après 22h. "On restera ouvert, on est tous dans le même bateau. Je suis énervé parce que je ne supporte pas l'injustice", explique Sébastien, propriétaire de plusieurs établissements à Blagnac. "La police peut venir me chercher, à part me mettre les menottes pour que je n'ouvre pas..."

La crainte d'une fermeture administrative en cas de non-respect des nouvelles règles en freine cependant plus d'un. "Je suis un peu fataliste, on n'arrive pas à se faire entendre, on ne maîtrise rien", dit Julien, gérant de trois bars à Toulouse. 

"C'est la police nationale qui va contrôler donc même si la mairie nous aide, il y aura des dommages pour ceux qui restent ouverts."

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Rencontre prévue avec le préfet

Une délégation va être reçue ce mardi par le préfet de Haute-Garonne. Les représentants de l'Umih prévoient notamment de lui réclamer des garanties sur la sécurité financière des établissements. "Nous allons lui demander ce que le président de la République a promis : zéro recette, zéro dépense. C'est-à-dire nous donner des aides pour compenser les pertes que nous subissons. Et des aides sans conditions car jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons rien !", lance Ivo Danaf, le président. 

Si la situation reste bloquée, ces professionnels prévoient des actions collectives plus importantes. Ils vont déjà contester cette mesure devant le tribunal administratif puis si rien ne bouge, ils pourraient appeler à désobéir. "Faire cela à dix ou quinze, ça n'a pas de sens", assure Ivo Danaf. 

"Si on décide d'ouvrir normalement, il faudra que tout le monde le fasse."

Le Premier ministre reçoit également les représentants de la filière, ce mardi matin. La rencontre aura lieu à 10 heures avec l’UMIH, l’union des métiers et des industries de l’hôtellerie, le GNI, le groupement national des indépendants de l’hôtellerie, le GNC, le groupement national de chaînes hôtelières et le SNRTC, le syndicat national de la restauration thématique et commerciale. Au cours de la rencontre, doivent notamment être évoquées les difficultés de la filière frappée à nouveau par ces mesures de prévention.

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