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Coronavirus : l'UMIH demande la réouverture des bars de 6h à 21h

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Le couvre-feu n'implique pas les mêmes obligations pour les bars et les restaurants. À tel point que les bars qui n'offrent pas de restauration sont fermés, totalement. L'UMIH, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, réclame le même traitement pour tous.

Denis Allegrini président UMIH 30 Denis Allegrini président UMIH 30
Denis Allegrini président UMIH 30 © Radio France - Mélodie Viallet

L'UMIH, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, principal syndicat de ce secteur d'activité, adresse ce lundi une demande de recours grâcieux au Premier ministre pour obtenir la réouverture des bars entre 6h et 21h. "Pour nous, la ligne est très claire, indique sur France Bleu Gard Lozère le président gardois de l'UMIH,  Denis Allégrini. C'est de ne pas faire de différence entre les bars et les restaurants, parce que les consommateurs, ce sont les mêmes."

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"On n'a jamais compris ces doubles mesures, explique Denis Allegrini. Entre deux clients qui consomment une entrecôte, et deux clients qui consomment un café. Entre deux clients qui consomment un déjeuner continental à une table, et deux clients qui consomment un croissant et un café. Pourquoi s'acharner sur les débits de boisson plus que sur les autres ?"

"Ça a commencé avec les discothèques et maintenant on est en train d'isoler les bars et de les stigmatiser plus que les autres. Localement j'ai essayé d'inciter la préfecture. Je ne vois pas la différence entre un bar et un restaurant." Le président gardois de l'UMIH,  Denis Allégrini

Le président de l'UMIH dans le Gard précise par ailleurs regretter fortement l'opposition naissante entre directeurs d'établissements. "On commence à s'opposer, à se critiquer, à s'isoler alors qu'aujourd'hui il faut qu'on soit tous soudés, qu'on parle tous d'une même voix. Je suis attristé quand je vois qu'on est là en train de se dénoncer, de se diviser.

A Nîmes, ce lundi, un patron de bar témoigne sur France Bleu Gard Lozère de sa colère, légitime, sur des ouvertures à deux vitesses, constatant justement que certaines terrasses permettent encore aux clients de consommer des boissons sans aucune restauration. 

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