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Covid-19 en Île-de-France : les commerçants inquiets si la région était de nouveau confinée

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Alors que le chef de l'État Emmanuel Macron doit prendre la parole ce mercredi soir pour annoncer de nouvelles mesures restrictives pour enrayer la deuxième vague de covid-19, les commerçants franciliens se disent d'ores-et-déjà inquiets.

Les commerçants franciliens se disent "inquiets" si un deuxième confinement était décrété. Les commerçants franciliens se disent "inquiets" si un deuxième confinement était décrété.
Les commerçants franciliens se disent "inquiets" si un deuxième confinement était décrété. © Maxppp - Christophe Morin

Face à la deuxième vague de covid-19 qui fait des ravages en France mais plus particulièrement en Île-de-France et dans les hôpitaux franciliens, le chef de l'État, Emmanuel Macron doit prendre la parole ce mercredi pour annoncer de nouvelles mesures restrictives. Se dirige-t-on vers un nouveau confinement ? Quelles modalités pour ce nouveau confinement ? Un conseil de défense se réunit ce mercredi matin pour décider des derniers arbitrages. Mais d'ores-et-déjà, les commerçants franciliens lancent un appel à l'aide.

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Une vive inquiétude

Derrière sa caisse, la mine éreintée, Stéphane un vendeur de produits de beauté à Boulogne (Hauts-de-Seine) ne veut même pas penser à un éventuel reconfinement. "Je suis désespéré, c'est une catastrophe. Si on est reconfiné que les week-end comme ils disent pour l'instant, je ne sais pas comment ça va se passer parce que nous on est ouvert les samedis donc on va perdre 1/5 de notre chiffre. Je ne sais même pas comment ça va se passer".

L'inquiétude commence à monter chez les commerçants. "Une fermeture reste une fermeture. Quand il n'y a rien, il n'y a rien. Nous c'est notre moment clé de période qui nous font boucler l'année, Noël... et là on nous coupe l'herbe sous le pied", résume Jocelyne, une vendeuse dans une boutique de prêt-à-porter.

Certains pensent ne pas se relever de ce deuxième confinement notamment parce que les aides de l'État ne suffisent pas à compenser leur perte. "J'avais le droit à 1.500 euros", explique Rénon, fleuriste indépendante. Elle travaille dans le quartier depuis plus de 28 ans. "Mais ce n'est rien, il y a le loyer, les charges (...) si ça continue comme ça on va mettre la clé sous la porte, ça va être la faillite", conclut-elle.

À lire aussi : Covid-19 en Île-de-France : les Parisiens déjà prêts à se reconfiner ?

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