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Crise des urgences : une nouvelle journée de mobilisation ce jeudi

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Les personnels des urgences et des hôpitaux en général sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation, avec des actions locales dans de nombreuses villes, ce jeudi. Les médecins urgentistes et hospitaliers, dont deux syndicats ont rejoint le mouvement, devraient y participer.

Les personnels prévoient des cations locales dans plusieurs villes.
Les personnels prévoient des cations locales dans plusieurs villes. © AFP - Mathias Zwick / Hans Lucas

Après six mois de grève et malgré les mesures annoncées par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, ils poursuivent leur mobilisation. L'intersyndicale et le collectif Inter-urgences appellent à des actions locales dans tout le pays ce jeudi. Les grévistes réclament toujours plus de lits, des embauches supplémentaires et des revalorisations salariales. Selon le collectif, 260 services d'urgences étaient en grève ce mardi. La semaine dernière, il a à nouveau dénoncé des "hospitalisations brancards" , malgré la fin de la période estivale.

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Des manifestation prévues dans une douzaine de villes 

A l'initiative du mouvement commencé il y a six mois, l'Inter-urgences a lancé des appels à manifester à Paris, Aix-en-Provence, Dijon, Mont-de-Marsan, Saint-Etienne, Grenoble, Toulouse, Bastia, Nancy, Bordeaux ou encore au Puy-en-Velay. Le collectif invite les personnels de tous les services hospitaliers, mais aussi les personnels "de la chaîne des secours" et tout le secteur du médico-social à le rejoindre.

Les médecins vont manifester avec les personnels paramédicaux

Les médecins des urgences, mais aussi hospitaliers, ont prévu de participer à cette journée : le 12 septembre, l'Amuf, l'Association des médecins urgentistes de France présidée par Patrick Pelloux, ainsi que l'intersyndicale de praticiens hospitaliers, l'APH ont décidé de rejoindre le mouvement. Comme les paramédicaux, ils réclament des réouvertures de lits, des embauches et des revalorisations salariales. "On veut la réouverture des lits, la réembauche de tout le personnel qui a été supprimé au fil du temps et une revalorisation qui corresponde simplement au rattrapage de dix ans de blocage de salaires", avait expliqué le Dr Renaud Péquignot, vice-président de l'intersyndicale Action praticiens hôpital.

Le plan du gouvernement jugé insuffisant 

Le 9 septembre dernier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn avait présenté une série de mesures pour tenter de mettre fin à cette crise. Ce plan de "refondation" est doté de plus de 750 millions d'euros, puisés dans des crédits prévus d'ici 2022.

© Visactu -

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