Coronavirus : dans la Sarthe, les espaces de loisirs intérieurs réclament de l'aide au gouvernement
Fermés depuis près d'un an, avec un court répit pendant le déconfinement, les sites de loisirs en intérieur ne voient pas le bout du tunnel en raison de l'épidémie de coronavirus. Dans la Sarthe, les gérants réclament plus d'aides au gouvernement.
Ils sont une vingtaine dans le département. Les gérants d'espaces de loisir en intérieur ont rencontré le député de la 1ère circonscription de la Sarthe, Damien Pichereau, pour faire part de leurs doléances : leurs charges fixes sont nettement supérieures aux aides accordées par l'Etat. Avec des établissements de plusieurs centaines de mètres carrés, les loyers et autres charges fixes des espaces de loisir indoor sont bien plus élevés que dans les commerces classiques. Mais les aides auxquelles les gérants peuvent prétendre sont les mêmes pour tous : 20% du chiffre d'affaires ou une enveloppe de 10.000 euros.
Pour Virginie Hérisson, gérante de Jim and Jump, au Mans, "l'aide n'est pas adaptée". Dès le premier confinement, comme beaucoup d'autres, elle a absorbé toute sa trésorerie. Pour s'en sortir, la responsable a fait une demande auprès du fonds de résilience, un prêt à taux zéro : "il faudra le rembourser, dans les cinq ans à venir, sans avoir de perspective de réouverture".
90% des coûts fixes
Les gérants demandent à bénéficier de la prise en charge de 90% de leurs charges fixes. Ils espèrent aussi que les aides perdurent lorsqu'ils pourront rouvrir : "Il faudrait que l'on en bénéficie le temps que l'activité se relance de façon normale", souligne Tony Fournival, le gérant d'Escape Yourself, à Mulsanne.