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Dans le Sarladais, la jeune entreprise B2G participe à convertir les voitures thermiques à l'électrique
C'est une jeune entreprise, lancée fin 2020, qui a de grandes ambitions. Basée dans le Sarladais, B2G participe à la conversion de voitures thermiques en électriques. Son co-gérant Romain Bopp était l'invité de La nouvelle éco en Dordogne ce mercredi.

C'est une activité qui représente une bonne moitié de ce que fait l'entreprise B2G, basée à Saint-Geniès dans le Sarladais : participer à la conversion de voitures thermiques en électrique. Fondée fin 2020 par trois associés issus du Périgord noir, B2G s'est assez rapidement associé à l'entreprise du Calvados Lormauto pour participer à cette conversion. "On n'est qu'un petit maillon de la chaîne", explique le co-gérant Romain Bopp, invité de La nouvelle éco ce mercredi 23 février. "On participe à transformer le véhicule sur la partie transmission. On remplace la boîte de vitesse".
L'entreprise fabrique donc un réducteur de vitesse qui sera intégré à la place de la boîte de vitesse, puisqu'il n'y en a pas sur les voitures électriques. "On récupère certaines pièces de la boite existante, celles qui ne s'usent pas. Et on crée l'interface entre le moteur et les roues du véhicule", explique Romain Bopp.
D'une vingtaine à une centaine de véhicules équipés par mois
Pour l'instant, B2G en est à fabriquer des prototypes pour plusieurs modèles de voitures, en attendant l'homologation du procédé. Mais l'activité pourrait augmenter très vite. "On va faire une vingtaine de véhicules en mars, et on en attend une centaine chaque mois à la fin de l'année". Et il faudra sûrement envisager des recrutements de mécaniciens, pas forcément spécialisés dans l'automobile pour accompagner cette croissance.
S'il est encore trop tôt pour fixer le prix, puisque les homologations se font attendre, convertir son véhicule en électrique peut sembler avantageux. Le co-gérant cite par exemple "le prix à la pompe", qui augmente, avec le litre de diesel qui vient de passer la barre d'1,70€. Mais il y a aussi les zones de faibles émissions (ZFE) qui s'installent "pas loin de chez nous", comme à Toulouse, où les véhicules les plus polluants seront exclus du centre-ville et d'une partie de la rocade dès le 1er mars.
Et puis, il y a aussi l'argument écologique de modifier plutôt que de remplacer, qui pourrait donc aussi s'appliquer aux voitures, avec une "promesse d'avoir des véhicules durables". "On ne met pas tout à la poubelle parce qu'on change un moteur", souligne Romain Bopp. "Un châssis ne s'use pas tant que ça. Autant en profiter et le convertir à l'électrique".
La nouvelle éco, tous les jours sur France Bleu Périgord à 7h15
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