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Deux cheminots agressés à Belfort et Montbéliard, pour la CGT, la ligne rouge est franchie

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Pour les cheminots CGT de Belfort et Montbéliard, une ligne rouge a été franchie. Deux femmes cheminots ont été agressées en l'espace d'un peu plus d'une semaine. Un droit d'alerte a été déposé. La direction de la SNCF se dit mobilisée auprès des personnels, "après ces évènement intolérables".

"Les cheminots sont là pour faire rouler des trains, pas pour se faire agresser" explique Mazouz Benlazeri "Les cheminots sont là pour faire rouler des trains, pas pour se faire agresser" explique Mazouz Benlazeri
"Les cheminots sont là pour faire rouler des trains, pas pour se faire agresser" explique Mazouz Benlazeri © Radio France - Christophe Beck

La CGT des Cheminots de Belfort Montbéliard mobilise contre les agressions et incivilités en gare et dans les trains. Conséquence, selon le syndicat, de la suppression de nombreux postes physiques : agents d'accompagnement dans les trains et en gare.  

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En l'espace d'un peu plus d'une semaine, deux femmes cheminots ont été agressées coup sur coup à Belfort et Montbéliard. 

D'abord, à Belfort, il y a dix jours, Cindy inspectait un train en transit lorsqu'elle a été agressée par un passager qui traînait dans la rame. "Je faisais la visite d'inspection de la rame. Lui sortait des toilettes. Il m'a attrapé par les cheveux et tirée en arrière. J'étais très choquée. Les agressions physiques, stop. On ne travaille par pour ça."   

Assemblée générale des cheminots du Nord Franche-Comté ce mardi à Belfort
Assemblée générale des cheminots du Nord Franche-Comté ce mardi à Belfort © Radio France - Christophe Beck

Ensuite, en gare de Montbéliard, ce lundi, une femme agent d'escale a été violemment bousculée par un voyageur en salle d'attente à qui elle demandait de mettre son téléphone en sourdine. La jeune femme a été propulsée au sol à deux reprises. Blessée, elle est en arrêt maladie avec quinze jours d'ITT. 

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Pour la CGT, une ligne rouge a été franchie. Le syndicat qui a déposé un droit d'alerte exige de réelles actions pour les cheminots et les usagers. "Avec la suppression des agents d'alerte dans les gares, ces dernières deviennent des cours de jeux pour certains ou des théâtres de trafics divers. Ca suffit. Notre métier est de faire circuler des trains, pas de nous faire agresser ou insulter", déplore Mazouz Benlazeri, porte parole de la CGT des cheminots de Belfort. 

Quelles solutions contre ces incivilités en gare et à bord des rames ?Yves Barri, contrôleur SNCF à Belfort, présente la réponse  de l'entreprise : "Des auto collants apposés dans les trains. Ils indiquent un numéro de téléphone d'alerte géré par un centre d'appel national".  

La direction de la SNCF explique être entièrement mobilisée auprès de ses équipes "après ces évènements intolérables". Deux séquences vidéos ont été remise à la police. L'agresseur est identifié et activement recherché. 

La police ferroviaire de Bourgogne Franche comté compte 54 agents dont 8 à Belfort. Plus de 1500 caméras équipent l'ensemble des TER de la région. Les principales gares dont Belfort et Montbéliard sont également vidéosurveillées. A Belfort, en complément de forces de l'ordre, une société de gardiennage est en service de 16h00 à 23h30. 

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