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Dordogne : à Lalinde, un salon de coiffure va embaucher une apprentie grâce au plan jeune
Alors que Brigitte Klinkert, ministre chargée de l'Insertion, est attendue ce lundi en Dordogne, gros plan sur un salon de coiffure de Lalinde, "le miroir de Li-Lo", qui a choisi d'embaucher une apprentie, suite au plan jeune dévoilé par le gouvernement.

C'est un plan pour aider les jeunes à trouver un emploi. Jeudi, le Premier ministre a annoncé une enveloppe de 6,5 milliards d'euros sur 2020-2021 pour l'emploi des jeunes. Ce plan "un jeune, une solution" espère provoquer 450.000 embauches grâce à une prime de 4.000 euros pour l'emploi d'un jeune de moins de 25 ans recruté avant janvier. Mais le gouvernement promet aussi une aide de 5.000 à 8.000 euros aux patrons qui prendront un apprenti ou un jeune en alternance en contrat de professionnalisation.
Je cherchais un patron, je commence à avoir droit à un salaire, donc c'est compliqué. - Chloé Boyer, 19 ans
Un dispositif qui devrait déjà permettre l'embauche d'une jeune apprentie dans un salon de coiffure de Lalinde, "le miroir de Li-Lo". Chloé Boyer, c'est son nom, a 19 ans. Elle a commencé son travail dans ce salon il y a une semaine à peine. La jeune femme est titulaire d'un CAP, passé à Sarlat. Et elle était en quête d'un maître d'apprentissage. Un vrai parcours du combattant dit-elle.
"Je cherchais un patron, je commence à avoir droit à un salaire, donc c'est compliqué. J'ai fait tout Périgueux, Sarlat, Brive, et j'ai trouvé ici. Cela me va très bien", dit-elle. La patronne du salon de coiffure, Anaïs Desfroux, a ouvert son commerce le 16 mai, juste après le confinement. Au départ, elle n'avait absolument pas prévu de prendre une apprentie. "Je pensais vraiment rester toute seule", dit-elle.
Mais le plan jeune, qui prévoit des aides pour l'embauche d'un apprenti l'a fait changer d'avis. "Vu qu'elle est majeure, qu'elle est dans un tranche supérieure, c'est normalement 8.000 euros. Cela va permettre de financer une partie de son salaire", explique la patronne.
C'est donc du gagnante-gagnante... Une apprentie ravie de pouvoir exercer et une patronne ravie d'avoir de l'aide face au succès de son salon. "J'ai de la chance d'être tombée sur Chloé. Elle est autonome, à l'écoute, dynamique, elle apprend vite. Elle a poussé la porte du salon, c'est une chance, et honnêtement, j'en suis ravie", dit Anaïs Desfroux.
Si tout va bien, Chloé Boyer devrait rester deux ans dans le salon de coiffure de Lalinde.
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