Du chômage partiel et une chute des recettes publicitaires à La Nouvelle République
Les effets du reconfinement se font sentir aussi dans le monde médiatique. À La Nouvelle République, des salariés sont en chômage partiel. Et les recettes liées à la publicité sont en forte baisse.
Ils nous informent mais subissent aussi la crise économique. Les journaux de la presse quotidienne régionale souffrent à cause du reconfinement. Au sein de La Nouvelle République du Centre-Ouest, des mesures d'activité partielle sont prises en raison de l'actualité. "Le service des sports est concerné mais aussi des activités culturelles. La vie associative est réduite à la portion congrue donc ça fait beaucoup moins d'actualités à couvrir. Il y a différents services en activité partielle, à raison de un, deux ou trois jours par mois", détaille Christophe Hérigault, directeur de la rédaction de la Nouvelle République. Les rédactions ne sont pas les seules concernées par ce chômage partiel, cela touche également les services administratifs.
Une chute des recettes publicitaires
La Nouvelle République paraît dans cinq départements : l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, les Deux-Sèvres et la Vienne. Les ventes de numéro "se maintiennent plutôt correctement", selon Christophe Hérigault. En revanche, les recettes publicitaires sont en forte baisse, encore plus que lors du premier confinement. La période des fêtes de fin d'année est normalement propice aux publicités pour des cadeaux. "Ce sont des mois très forts pour les commerçants et donc pour la publicité. Mais là, on sent une incertitude totale des annonceurs, de la grande distribution, des petits commerçants pour booster les ventes. Pour l'instant, c'est très compliqué", souligne le directeur de la rédaction. Ce sont des pertes significatives : "plus de 30% de baisse en novembre et probablement plus en décembre", sans compter les annulations de campagnes nationales de publicités.