Dunkerque et Boulogne autorisent les commerces "non essentiels" à vendre devant leurs boutiques
Malgré le confinement en vigueur, les maires de Dunkerque et Boulogne-sur-Mer autorisent les commerces "non essentiels" à vendre à l'extérieur de leur boutique dès ce week-end. Une mesure d'égalité de traitement avec les commerçants ambulants qui sont, eux, autorisés à travailler sur les marchés.
A Dunkerque, les commerces jugés "non essentiels" pourront dès samedi proposer de la vente en extérieur, devant leur magasin. Le maire, Patrice Vergriete, a pris un arrêté municipal qui entre en vigueur ce week-end. Pour l'élu, il s'agit de maintenir "l'égalité de traitement des commerçants". En raison du confinement dans le Nord, les commerces sédentaires ne peuvent pas ouvrir, alors que les marchands ambulants sont autorisés à travailler sur les marchés. La mairie dit ainsi vouloir mettre fin à une "distorsion de concurrence".
Les commerçants pourront ainsi s'installer sur le trottoir, tout en laissant un couloir d'un mètre pour la circulation des piétons.
Même décision à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais. Le maire Frédéric Cuvillier, souligne que le dispositif national est "difficilement compréhensible".
Au Touquet, le maire a pris quant à lui, un arrêté contraire : il interdit l'installation des commerces non-alimentaires sur le marché. Daniel Fasquelle invoque également le souci d'équité, mais les marchands ambulants sont en colère.