EN IMAGES - Brive : un routier sans parking, des poids lourds sur les trottoirs, des riverains gênés
Des riverains de l'avenue de Bordeaux, à Brive, espèrent une solution la plus rapide possible alors que le gérant d'un relais routier ne dispose pas de parking pour faire garer les poids lourds. Ils stationnent alors dans les rues environnantes où la municipalité a fait installer des blocs de béton.

De nombreux poids lourds sur les trottoirs et devant des maisons, et un quotidien de fait compliqué pour des riverains de l'avenue de Bordeaux, à Brive. Pour ceux qui habitent à côté de l'hôtel - restaurant " Le Beauregard ". C'est l'un des deux seuls établissements de Corrèze affiliés aux Relais Routiers, ceux qui peuvent afficher l'enseigne avec un panneau rond bleu et rouge.
Un établissement routier... mais plus de parking pour les faire se garer
Il a été repris depuis un peu plus d'un an par un couple. Problème : la propriétaire du parking où se garaient les semi-remorques n'a pas voulu reconduire le bail. Du coup, les camions se garent comme ils peuvent dans le quartier. C'est à la pause du midi où le soir qu'on mesure le mieux l'ampleur du problème. " Pour sortir du garage ", Christine, qui habite une maison à moins de 50 mètres de l'établissement, galère. " Il y a des camions, des camionnettes, des véhicules d'artisan " égraine-t-elle, se disant davantage gênée le midi plutôt que le soir.
"On a demandé à nos clients de se garer le plus correctement possible"
Stéphane Hauville, le gérant du Beauregard, est lui bien embarrassé. " Avec les riverains, on essaye de faire un maximum pour bien s'entendre. On a fait passer le message à nos clients pour leur demander de se garer le plus correctement possible dans les rues adjacentes ". Reste que des semi remorques sont arrêtés un peu partout, surtout le soir et la nuit. Parfois sur les parkings d'enseignes fermées à cette heure là, parfois à cheval sur la route et les trottoirs où la municipalité a fait installer des blocs de béton. " La municipalité me dit qu'elle ne peut rien faire. Elle ne veut pas voir un camion sur les trottoirs car ça les abîme ".

Des blocs de béton sur les trottoirs
Alors que deux options viennent de se refermer, le gérant cherche désespérément une solution et lance un appel. " On ne demande que de trouver un terrain pas très loin du commerce, on est ouvert à toute proposition ". Car, face au problème, certains routiers ne viennent plus et Stéphane Hauville le sent bien. Il constate 20 à 30 couverts en moins par soir par rapport aux chiffres de son prédécesseur qui disposait du parking.

