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La nouvelle éco : lancée à Brive juste avant le confinement, La Banou coule de nouveau
La Banou retrouve des couleurs et ses amateurs de bière artisanale, à Brive. Ouverte juste avant le confinement, la microbrasserie se fait progressivement connaître au delà de la cité gaillarde et a connu un bel été.

Un bar d'un nouveau genre venait d'ouvrir ses portes en février, à Brive, quand le coronavirus a contraint les autorités à recourir au confinement. Aussitôt ouverte, La Banou, du nom qu'on donnait dans les fermes de Corrèze à la vache aux plus belles cornes, a du refermer ses portes.
La microbrasserie, avec bière artisanale fabriquée sur place et que l'on peut déguster sur place, "continue à avancer" sourit Jean-Charles Bouhet, co-gérant de l'établissement.
"On est assez content de la façon dont se déroule les choses" dit-il, alors qu'il a du faire le dos rond avec sa compagne Eva. "Les clients sont au rendez-vous, on continue à se faire connaître" lance le trentenaire, dont les journées sont de nouveau bien occupées avec un été réussi.
Production, livraison et drive durant le confinement
Côté production, les douze fermenteurs ont tourné à plein régime durant le confinement pour produire une gamme assez large "avec c_inq bières permanentes : blanche, blonde, brune, rousse et IPA, et une éphémère selon la saison_". L'épisode a permis de "constituer un stock pour quand il y aurait la reprise" et il y a aussi eu "la livraison et le drive. On a pu passer le confinement grâce à cela".
Les clients de retour début juin
Alors que l'établissement a pu de nouveau accueillir du public au moment de la réouverture des bars et restaurants, début juin, la clientèle n'a pas traîné. "Dès le premier week-end, on sentait les gens heureux de ressortir et de venir ici" avec la volonté de déguster de la bière locale, dans le sillage de la tendance observée pendant le confinement.
On arrive à passer le cap pour l'instant
A ce jour, La Banou se porte convenablement. "On arrive à passer le cap pour l'instant" reprend Jean-Charles Bouhet, "même si ce n'est pas aussi bien que si on fonctionnait normalement. Sur le plan économique, on n'est pas à proprement parler en danger. Comme nous démarrions tout juste, on a aussi la chance de ne pas avoir eu d'employé et les charges que peuvent avoir des entreprises établies depuis longtemps. On a eu de la flexibilité pour s'adapter à cela".
Quid de l'avenir ?
Reste que l'avenir demeure incertain. "L'hiver arrive, on ne va pas pouvoir exploiter les terrasses comme nous l'avons fait cet été" constate-t-il, "il y a aussi un regain du coronavirus__, donc on ne sait pas comment les gens vont réagir vis à vis de cela. Dans tous les cas, on essaiera de trouver de leviers et des solutions".
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