En Meurthe-et-Moselle, une charte pour prévenir les risques psychosociaux du télétravail
Organisations patronales, syndicats de salariés et la préfecture ont signé ce lundi 29 mars un texte commun pour prévenir les risques psychosociaux du télétravail. Cette charte n'est pas contraignante mais encourage le dialogue social.
Éviter burnout, dépression et autres risques psychosociaux que pourrait provoquer le télétravail. C'est l'ambition de cette déclaration commune signée ce lundi 29 mars en préfecture de Meurthe-et-Moselle à Nancy.
Parmi les signataires, le MEDEF, syndicat patronal à l'initiative du texte, mais aussi des syndicats de salariés comme la CGC, la CFDT, la CFTC. Le préfet, Arnaud Cochet, figure au rang des signataires comme la Confédération des petites et moyennes entreprises ainsi que la direction régionale du travail.
Favoriser le dialogue social
Ce texte n'est pas contraignant mais doit favoriser le dialogue social dans les entreprises. "C'est un outil de vigilance qui donne des outils pour contacter des acteurs de la médecine du travail et s'exprimer" explique Patrice Vandenberger, président de l'Observatoire du dialogue social départemental.
Ce dialogue doit permettre d'identifier rapidement les problèmes selon Gilles Caumont, président du MEDEF en Meurthe-et-Moselle : "Des risques qu'on identifie pas, on ne peut pas les traiter. Donc le point important c'est la sensibilisation à l'existence de ces risques générés par le travail".
Pour nous, c'est de la communication
Les syndicats FO et la CGT n'ont pas signé cette déclaration commune. Pour Julien Hézard le secrétaire départemental de la CGT, le document "a certes pleins de vertus, mais il n'est pas contraignant. Pour nous, c'est de la communication, si ce n'est pas suivi de mesures contraignantes rien n'incitera les employeurs à appliquer ce document". Frédéric Nicolas, secrétaire général de l'union départementale Force ouvrière en Meurthe-et-Moselle estime de son côté que "les responsabilités des risques psychosociaux sont à supporter par les employeurs."