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Environ 150 personnes manifestent contre la loi de "sécurité globale" ce samedi à Clermont-Ferrand

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A l'appel de la Ligue des droits de l'Homme et de l'association Libre pensée, environ 150 personnes ont manifesté contre la loi de "sécurité globale" ce samedi matin devant la préfecture du Puy-de-Dôme à Clermont-Ferrand.

la Ligue des droits de l'Homme et Libre pensée étaient à l'origine de la manifestation contre la loi "sécurité globale" de ce samedi matin. la Ligue des droits de l'Homme et Libre pensée étaient à l'origine de la manifestation contre la loi "sécurité globale" de ce samedi matin.
la Ligue des droits de l'Homme et Libre pensée étaient à l'origine de la manifestation contre la loi "sécurité globale" de ce samedi matin. © Radio France - Théophile Vareille

Autour de 150 personnes ont manifesté contre la loi de "sécurité globale" ce samedi matin devant la préfecture du Puy-de-Dôme à Clermont-Ferrand. Les manifestants avaient répondu à l'appel de la Ligue des droits de l'Homme et de l'association Libre pensée.

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Très controversée, cette loi créée surtout la polémique à cause de son article 24, qui encadre la diffusion d'images de policiers, avec jusqu'à un an de prison si ces images sont partagées "dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte [leur] intégrité physique ou psychique". Cet article 24, accusé lui de porter atteinte à la liberté de la presse, notamment pour filmer les policiers lors de manifestations, a été adopté par l'Assemblée nationale ce vendredi 20 novembre. 

Une crainte de "dérive autoritaire" pour de nombreux manifestants

Délégué régional pour l'Auvergne de la Ligue des droits de l'Homme, Mohanad Al Abbas est le premier à prendre la parole au micro en haut des marches de la préfecture. Il se dit "effrayé" par cette loi : "Cette loi s'attaque aux  journalistes, à leur liberté d'informer, et elle s'attaque aussi à la liberté fondamentale que les citoyens ont d'être informés."

Mohanad Al Abbas, délégué régional de la Ligue des droits de l'Homme, a été le premier à s'exprimer au micro devant les manifestants.
Mohanad Al Abbas, délégué régional de la Ligue des droits de l'Homme, a été le premier à s'exprimer au micro devant les manifestants. © Radio France - Théophile Vareille

Il note aussi que la Ligue des droits de l'Homme a demandé son avis aux Nations unies sur cette loi : "L'ONU a répondu que cette loi était une atteinte sans précédent à l'état de droit, vous vous rendez compte, l'ONU qui rappelle à l'ordre l'état français ? C'est très inquiétant."

Parmi les manifestant, Rémi, étudiant, fait lui aussi part de ses craintes, "je vais avoir peur d'aller en manif maintenant". Selon lui, pouvoir filmer les policiers lors de manifestations permet de "se protéger" : "S_i jamais il y a des violences, pouvoir les filmer ça procure un peu un sentiment de sécurité, mais si ce n'est plus possible comment aller sereinement en manif ?_"

De nombreux mouvement syndicalistes ou politiques se sont joints à la manifestation.
De nombreux mouvement syndicalistes ou politiques se sont joints à la manifestation. © Radio France - Théophile Vareille

Membre du syndicat Solidaires, Hélène se dit elle préoccupée "par l'ensemble de la loi" : "Il n'y a pas que l'article 24, ou la généralisation des drones espions et des caméras de surveillance, c'est toute une loi qui entame une vraie dérive autoritaire, ça fait peur, on dirait de la science-fiction."

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