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Fin d'une longue grève chez Arkema, le travail va reprendre à Mont, Mourenx et Lacq

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À l'issue d'assemblées générales organisées ce mardi sur les treize sites du groupe Arkema en grève, les syndicats ont décidé de lever la grève. Ils ont obtenu "des avancées significatives" de leurs revendication, selon Christophe Saliba, délégué CGT à Mont (Pyrénées-Atlantiques).

Les salariés demandent une augmentation de salaire. Usine Arkema à Saint-Menet le 2 mars 2020 (illustration) Les salariés demandent une augmentation de salaire. Usine Arkema à Saint-Menet le 2 mars 2020 (illustration)
Les salariés demandent une augmentation de salaire. Usine Arkema à Saint-Menet le 2 mars 2020 (illustration) © Radio France - Cyril Sollier

La grève est terminée chez Arkema, le leader français de la chimie des matériaux. Après douze jours d'arrêt, les usines de Lacq, Mont et Mourenx vont reprendre du service. Des assemblées générales ont été organisées ce mardi 21 décembre sur les différents sites du groupe. "Dix usines sur les treize qui étaient en grève ont voté pour la fin du mouvement social. Il ne restait plus que trois usines qui étaient prêtes à poursuivre dont Mont", explique Christophe Saliba, délégué syndical CGT dans cette usine. "Nous ressentons forcément de la frustration au nom des salariés qui se sont mobilisés dès le début du mouvement et qui avaient envie de poursuivre. Mais, nous sommes dans une réflexion collective et nous devons respecter la décision collective", poursuit-il. 

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Pas de "belles avancées mais des avancées significatives"

Il souligne que certains grévistes "ont déjà perdu beaucoup d'argent.  Ce n'est pas anodin lorsqu'un salarié perd douze jours de sa rémunération. On est à plus de la moitié de son salaire". Puis, selon Christophe Saliba cette grève a permis d'obtenir des avancées. "Je ne dirais pas de belles avancées mais des avancées significatives". 

Les syndicats réclamaient une hausse de salaire de cent euros minimum pour tous les salariés, face aux importants bénéfices engrangés par l'entreprise. La direction proposait 50 euros. "Mais le rapport de force engagé a contraint les dirigeants d'Arkema à faire des propositions, au-dessus de ce qu'elles étaient initialement. Par le mouvement de grève, nous les avons contraints à revenir à la table des négociations et donc nous ressortons avec 70 euros contre 50". Les grévistes réclamaient également le déplafonnement de la prime d'ancienneté. "Elle se voit réhaussée d'une année, dans le cadre des négociations que nous venons de mener". Cette prime est désormais plafonnée à 22 ans d'ancienneté au lieu de 21 ans. 

Selon le syndicaliste, "certains salariés sont relativement satisfaits du résultats et fiers d'avoir obtenu ces avancées et d'autres qui auraient préféré continuer le mouvement. On est sur un sentiment mitigé", conclut-il. 

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