Ford Blanquefort : le blues des salariés trois mois après la fermeture de leur usine
L'usine de production de boites de vitesse de Ford Blanquefort a définitivement fermé ses portes le 1er octobre dernier. Sur les 849 salariés employés par le constructeur américain, près d'un tiers n'ont toujours pas de solution de reclassement.

Les ex-salariés de Ford sont invités ce dimanche à faire le point sur leurs possibilités de recours devant la justice. Plus de 3 mois après la fermeture de l'usine de Blanquefort (fermeture officielle le 1 octobre dernier), 268 salariés sur 849 restent à reclasser. Aujourd'hui la CGT propose à ceux qui le souhaite une aide à la préparation des dossiers d'indemnisation devant les prud'hommes
La CGT mène toujours un combat devant les tribunaux avec notamment un recours en cassation contre la fermeture de l'usine. Mais de nombreux ex-Ford semblent dépités.
Sur les 849 personnes licenciés, 250 sont partis en pré-retraite, 136 ont trouvé un nouveau CDI ou CDD. D'autres sont en formation longue durée, une vingtaine ont crée leur entreprise et une trentaine sont actuellement en congé maladie en attendant la retraite.
De nombreux collègues sont dans un état moral difficile avec la crainte de se retrouver dans la précarité à l'issue du congé formation
- Vincent Alauze, délégué CGT
Vincent Alauze, délégué CGT