Ford Blanquefort : le repreneur Punch avoue des difficultés pour trouver des clients
Les syndicats de Ford Blanquefort sont sortis très inquiets après avoir rencontré, ce vendredi à Strasbourg, la direction de Punch. Le candidat à la reprise de l'entreprise girondine.a beaucoup de difficultés pour trouver des clients. La reprise du site semble toujours délicate.
Les délégués syndicaux de Ford Blanquefort sont allés voir si Punch avait avancé dans son dossier, s'il avait trouvé des clients pour démarrer son activité. Le temps presse, le gouvernement a laissé 15 jours au candidat repreneur pour présenter un plan sérieux de reprise qui prévoit de conserver logiquement 400 emplois. Hélas, les lettres d'intention de clients se font cruellement attendre. La direction de Punch fait preuve de pessimisme car les délais, imposés par les ministères, sont courts.
Les dirigeants de Punch évoquent une récession sur le marché de l'automobile. Du coup, l'activité se trouve ralentie d'ou la difficulté de trouver des clients. Plus le temps passe, moins la responsabilité d'une reprise du site est envisageable a indiqué Jean Marc Chavant, élu FO au comité d'entreprise.
Les syndicats souhaitent que le gouvernement influence les clients potentiels
Jean Michel Caille, délégué CGC, qui participait à cette réunion n'est pas optimiste : "On ressort de cette réunion sans les lettres d'intention et un pessimiste des gens de Punch qui nous disent que vu les délais qui leur restent, vu la baisse des volumes, vu la conjoncture actuelle, il n'y a pas de quoi être serein. Il faut savoir quand même que Punch ne lache pas l'affaire, il y a des discussions qui sont en cours avec le ou les clients potentiels. Maintenant, il faut, au plus haut niveau de l'état, que des actions soient prises de manière à pouvoir peut-être influencer ce ou ces clients potentiels. Aujourd'hui, on est dans l'interrogation. Y a t-il encore de l'espoir, ou a t-on perdu tous les espoirs ?
Ford doit, de son côté, présenter un nouveau PSE, Plan de Sauvegarde de l'Emploi, le précédent ayant été retoqué en début de semaine par la DIRECCTE, la direction du travail.