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General Electric : réunion importante ce jeudi à Belfort entre direction et syndicats

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La direction de General Electric doit dire ce jeudi à l'intersyndicale si elle accepte de négocier sur la base du projet alternatif déposé par les syndicats à la suite du plan social.

Le site de General Electric à Belfort et Bourognae est menacé par un plan social visant à supprimer plus de 1000 emplois Le site de General Electric à Belfort et Bourognae est menacé par un plan social visant à supprimer plus de 1000 emplois
Le site de General Electric à Belfort et Bourognae est menacé par un plan social visant à supprimer plus de 1000 emplois © Radio France - Wassilla Guittoune

C'est une étape importante dans le dossier General Electric à Belfort. Une réunion se tiendra ce jeudi 3 octobre à 9h entre la direction et l’intersyndicale. L'enjeu ? La direction de GE doit dire si elle accepte, ou non, d'ouvrir des négociations avec les syndicats sur la base du projet alternatif déposé par ces derniers.

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Si la direction refuse ? "Il va falloir utiliser d'autres moyens et rentrer dans le dur", affirme Philippe Petitcolin, délégué CFE-CGC chez General Electric. L'intersyndicale refuse toujours de négocier tant que le plan actuel sera sur la table. 

Le nombre de postes supprimés revu à la baisse ?

Fin septembre, lors d'un comité de groupe européen, la direction de GE disait envisager vouloir "réduire seulement de 30 postes le nombre initial de 792 postes supprimés dans l’entité -turbine à gaz- à Belfort". Dans la foulée, l'intersyndicale avait transmis à la direction un "plan alternatif" à ce projet de restructuration (document détaillé en bas de page).

La direction de GE réagit

Dans un communiqué, la direction de General Electric « réaffirme sa volonté d’entamer le dialogue avec les instances représentatives du personnel (...) dans le cadre formel du processus de négociation sur le projet de réorganisation de l’activité gaz, procédure à laquelle les instances représentatives du personnel ont délibérément choisi de ne pas participer et ce, pendant treize semaines consécutives ».

Le processus de consultation s’achève le 21 octobre

« Nous regrettons cette situation dommageable pour les salariés. Toutefois, dans un esprit d’ouverture, la direction a accepté une réunion (ce jeudi) pour écouter les propositions de l’intersyndicale et les inviter à nouveau à rejoindre le processus formel de consultation qui s’achève le 21 octobre prochain. »

Rappelons qu'au printemps dernier, General Electric avait annoncé son intention de supprimer près de 1.050 postes en France, dont pratiquement 800 dans l'entité turbines à gaz de Belfort, soit la moitié environ des effectifs de ce site.

Parallèlement, l'intersyndicale envisage toujours de déposer plainte contre l'Etat devant le tribunal administratif de Paris pour non respect de l'accord du 4 novembre 2014. Dans cet accord, GE s'engageait auprès de l'Etat français à développer la filière de turbines à gaz de GE Belfort et à générer un millier d'emplois, finalement jamais créés. La plainte pourrait être déposée dans les prochains jours.

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