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Hugo Rongiéras, de rugbyman professionnel à éleveurs de poulets en Périgord
C'est la journée "Générations agriculteurs" sur France Bleu. Alors que la moitié d'entre eux atteindra l'âge de la retraite dans les 10 ans, on s'intéresse à des jeunes qui s'installent. Comme par exemple Hugo Rongiéras, ancien professionnel au CAP, qui vient de lancer son élevage de poulets.

C'est une sacrée bonne résolution qu'a prise Hugo Rongiéras en 2022. Ancien rugbyman professionnel, notamment au CA Périgueux, où il a joué en Pro D2, et à Auch, où il a participé à quelques matchs de Top 14, il a décidé, à 35 ans, de se lancer dans l'élevage de poulets bio à Agonac, au mois de janvier. Dans le cadre de la journée "Génération agriculteurs" qui met en valeur, sur France Bleu, les jeunes qui se lancent, il était l'invité de La nouvelle éco, ce vendredi 25 février.
Il a donc quitté l'emploi stable qu'il avait dans le sport adapté, mais où il était "arrivé à un point de non-retour. Je n'étais plus épanoui", explique-t-il. Il décide alors de se lancer dans l'agriculture à Agonac, comme son grand-père. "C'est un métier de la terre, pour nourrir les gens. Et de façon locale, c'est le but que je me suis donné. Je veux mettre ma pierre à l'édifice", explique-t-il.
Pour autant, se lancer dans l'agriculture, "ça peut ne pas faire rêver, avec ce qu'on voit et ce qu'on entend. Au niveau des conditions de travail, de la pénibilité, de la rémunération". En 2018, selon l'Insee, un ménage agricole sur cinq vivait sous le seul de pauvreté. Pas de quoi décourager Hugo Rongiéras. "Je me dis qu'il y a de belles choses à faire dans l'avenir dans ce domaine" espère l'ancien rugbyman. Pas question d'ailleurs d'imaginer se verser un salaire pour l'instant. "Heureusement, on a des aides à l'installation, quand on a moins de 40 ans, qui permet de faire le tampon pendant un ou deux ans", relève-t-il, faisant référence à la Dotation jeune agriculteur (DJA).
Alors il a fallu "retourner à l'école, repasser un bac", puis monter la ferme, avec des petites cabanes pour l'élevage. Les 320 poussins, eux sont arrivés début février. En bio, "il faut compter minimum 80 jours d'élevage" avant que les poulets soient assez gros pour la vente. Ensuite, Hugo Rongiéras a déjà pris contact avec le marché d'Agonac pour les vendre, "et j'espère celui de Périgueux". Il vendra aussi dans les Bio Coop des environs, et veut lancer des démarches pour que ses poulets soient mangés dans les cantines.
La nouvelle éco, tous les jours sur France Bleu Périgord à 7h15
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