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- "Il faut qu'une part importante du partage des richesses revienne aux salariés", selon Grégoire Hamelin, FO 37
"Il faut qu'une part importante du partage des richesses revienne aux salariés", selon Grégoire Hamelin, FO 37
Contre la vie chère et cette inflation galopante, les syndicats CGT, FO ou encore Solidaires organisent ce jeudi une journée de grève et de manifestations à Tours comme partout en France. Une mobilisation pour réclamer des hausses de salaires. Dans le privé comme dans le public.

Carburants, énergie, alimentation... En ce moment, les prix ne cessent de grimper et grignotent notre pouvoir d'achat. Les syndicats réclament donc des hausses de salaires. Pour en parler, Grégoire Hamelin, le secrétaire départemental de Force Ouvrière était l'invité de France Bleu Touraine ce jeudi matin, en cette journée de mobilisation nationale sur le pouvoir d'achat.
"On subit une augmentation vertigineuse de l'inflation comme on a rarement vu ces dernières années, quasiment 3% en France. Et ça va continuer. Il est donc urgent de replacer l'augmentation des salaires, et derrière le pouvoir d'achat, au centre des préoccupations".
Dans le privé, les négociations salariales commencent à aboutir. " Dans les branches, on obtient entre 2 et 3% d'augmentation. C'est le cas dans le secteur de la propreté par exemple ou de la prévention-sécurité. Et puis au niveau des entreprises, j'ai l'exemple d'une plate-forme de logistique en Sud-Touraine où direction et syndicats ont négocié 65 euros bruts de plus par mois à tous ses salariés. Donc ça bouge, oui mais ça bouge lorsque les salariés s'en emparent".
Les fonctionnaires, eux, ne voient rien venir
Ça bouge dans le privé mais pas dans le public. "Et là, c'est de la responsabilité du gouvernement. Et ce gouvernement, il a fait le grand chelem. Sur les cinq années du quinquennat de M. Macron, le point d'indice des fonctionnaires n'a pas bougé. Zéro. Et c'est la première fois. Comme il a fait le grand chelem sur l'absence de revalorisation du Smic qui n'a obtenu aucun coup de pouce supplémentaire."
En 20 ans, un fonctionnaire de catégorie C perd désormais l'équivalent de 448 euros par mois de pouvoir d'achat
"Donc le gouvernement qui dit aux entreprises, "négociez les salaires", en tant qu'employeur, il n'applique même pas sa règle. Et c'est ce qui grève le budget des fonctionnaires. Prenons l'exemple d'un agent de catégorie C qui gagne 1800 euros brut. En 20 ans, il perd désormais l'équivalent de 448 euros par mois de pouvoir d'achat du fait de la non revalorisation de la valeur du point d'indice. Donc, ce jeudi, on essaie de remettre la gomme, réclamer ces hausses de salaires dans le privé comme dans le public pour qu'au final une part importante de la répartition des richesses revienne aux salariés. En particulier aux métiers de la première et de la seconde ligne."
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