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Indre-et-Loire : "On est jeté comme des merdes" dit un salarié de Sandvik à Fondettes

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Les syndicats de Sandvik à Fondettes avaient appelé à la mobilisation à l'ouverture des négociations du plan social. On a aussi vu des syndicats (CGT, Sud, FO, CFE-CGC) représentés. Le député LREM de Tours Philippe Chalumeau, présent, a été interpellé pour la politique économique du gouvernement.

Les portraits des 161 salariés de Sandvik sur les grilles de l'usine à Fondettes
Les portraits des 161 salariés de Sandvik sur les grilles de l'usine à Fondettes © Radio France - Xavier Louvel

Un barbecue, une buvette, des banderoles, quelques prises de paroles syndicales. Les salariés de Sandvik à Fondettes étaient appelés à faire grève devant l'usine ce jeudi 29 novembre, jour de l'ouverture des négociations sur le plan de sauvegarde de l'emploi. Le géant suédois compte fermer son usine et supprimer les 161 postes de son site tourangeau. Une demi-douzaine de réunions entre direction et représentants du personnel sont programmées d'ici janvier, date de la clôture du PSE. Onze personnes vont se retrouver autour de la table. Pour la direction, il y a le directeur du site, le DRH de l'usine de Fondettes et la RH France de Sandvik. Face à eux, huit représentants syndicaux, appuyés par un cabinet d'expertise conseil Sécafi. Les fins de carrière seront au cœur des négociations, d'autant que la moyenne d'âge des salariés est de 49 ans, et que plus de 70 salariés ont plus de 50 ans. Les syndicats vont notamment demander des formations longues. 

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Le parking de Sandvik à Fondettes, siège de la mobilisation ce 29 novembre
Le parking de Sandvik à Fondettes, siège de la mobilisation ce 29 novembre © Radio France - Xavier Louvel

On est beaucoup à avoir plus de 30 ans de boîte, et on est jeté comme des merdes. Stéphane, 54 ans, salarié chez Sandvik depuis 30 ans

Des croix implantées sur le bord de route de l'usine qui symbolisent les pertes d'emplois
Des croix implantées sur le bord de route de l'usine qui symbolisent les pertes d'emplois © Radio France - Xavier Louvel

Sandvik a demandé de la polyvalence à tous les salariés, et ça s'arrête malgré tous les efforts fournis. Vincent, salarié de Sandvik

Philippe Chalumeau, le député LREM de Tours, est venu "apporter son soutien aux 161 familles"
Philippe Chalumeau, le député LREM de Tours, est venu "apporter son soutien aux 161 familles" © Radio France - Xavier Louvel

Les gouvernements successifs font tout pour laisser les entreprises faire ce qu'elles veulent, même avec des bilans comme celui de Sandvik à 1,3 milliards d'euros de bénéfices en 2017. Les gouvernements les laissent fermer les usines pour aller faire la production dans des pays à bas coûts. Un salarié de Sandvik

Plusieurs panneaux aux abords de l'usine Sandvik de Fondettes
Plusieurs panneaux aux abords de l'usine Sandvik de Fondettes © Radio France - Xavier Louvel

Les salariés se posent beaucoup de questions sur leur reclassement. Quand ils consultent les annonces d'emploi, ils voient que ça va être compliqué. Ils ne retrouveront pas les niveaux de salaire qu'on a actuellement. Le problème est là. Didier, 59 ans, retraité dans quelques mois 

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