Invitée : Élisabeth Logeais, déléguée régionale de France-Hydrogène
Elisabeth Logeais, interviewée par Louise Buyens
Bonjour Elisabeth Logeais, France Hydrogène reçoit de l'Etat par l'intermédiaire de son plan de relance, 7 milliards d'euros pour développer cette filière énergétique alors expliquez-nous d'abord pourquoi l'hydrogène est une énergie devenir ?
Aujourd'hui, l'hydrogène est largement utilisé, en particulier, dans les industries chimiques ou les industries de pointe. Le nouvel enjeu, aujourd'hui c'est de décarbonner cet hydrogène. Aujourd'hui, il est extrait de ressources fossiles. Et puis surtout, comment l'utiliser pour de nouveaux usages, comme le transport, et encore comme un vecteur qui va permettre de stocker l'énergie, notamment solaire. C'est une filière d'avenir.
La région aura compte beaucoup d'acteurs de l'hydrogène. Comment expliquer que ça marche aussi bien chez nous ?
On a un tissus exceptionnel dans la région qui est lié au CEA au LITEN dont sont sortis des start-up qui deviennent des grand groupes. Ce qui est important, c'est le croisement entre la recherche et l'innovation qui crée des petites entreprises qui vont amener beaucoup de croissance, beaucoup d'emplois. Ces entreprises s'appuient sur des groupes qui apportent toute la structure et amènent l'accès au marché et puis évidemment, ce qui est important aussi à créer, c'est l'environnement dans lequel ce marché va trouver son essence. Et avec France Hydrogène, on a aussi le lien avec des acteurs industriels qui vont consommer cet hydrogène, des acteurs de la mobilité qui vont l'intégrer dans leurs usages, et puis les collectivités qui sont des terreaux et cristalisateurs de tout cela.
Et pourtant pour le commun des mortels, l'hydrogène n'est pas très connu....
Au quotidien, il n'y a pas grand chose qui fonctionne à l'hydrogène. Il y a l'industrie qui l'utilise. On a des bus et des véhicule à hydrogène. A Grenoble, la première station de véhicule à hydrogène a été installée sur le site d'Air Liquide à Sassenage. On a une autre station qui existe à Chambéry, une station à Clermont-ferrand, une station qui va arriver à Moutiers pour servir les usages en particulier de la montagne. Il a décarbonnation de l'arc alpin et puis petit à petit, autour de Lyon; les stations hydrogène commence maintenant à s'implanter.