Isère : les petites et moyennes entreprises redoutent les conséquences des attentats
Alors que des signaux de reprise sont de plus en plus visibles sur l'activité économique, la CGPME de la région Rhône-Alpes craint de subir les conséquences des mesures prises dans le cadre de l'état d'urgence instauré après les attentats.
Alors que la reprise économique semble enfin en vue, que les chiffres du chômage pour octobre publiés ce jeudi devraient confirmer la tendance amorcée en septembre, les petites et moyennes entreprises redoutent désormais le coup d’arrêt que pourrait entrainer l'instauration dans notre pays de l’État d"urgence pour les trois prochains mois. La CGPME reconnaît tout à fait l'impératif de sécurité qui dicte ces mesures "totalement légitimes" explique François Albrieux, le président de la CGPME Isère. Mais il ne faudrait pas que l'impact économique de ces décisions viennent freiner une machine qui redémarre tout juste. Pour appuyer son propos, François Albrieux cite l'annulation de la fête des lumières à Lyon (douloureuse pour l'industrie hôtelière et la restauration) ou encore le dernier week-end de la foire de Grenoble, au lendemain des attentats, au cours duquel les allées d'Alpexpo étaient plus que clairsemées.
François Albrieux sur France Bleu Isère.
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