L'entreprise "Taxis d'Eugénie" survit face à la réduction du nombre de clients
Le métier de taxi subit aussi la fermeture des commerces. Julien Lucamort, taxi à Eugénie-les-Bains, n'assure pour l'instant que les transports médicaux. En plus de la réduction du nombre de courses, Julien a dû engager des coûts supplémentaires pour respecter les règles sanitaires.
Il l'avoue lui-même, "c'est une chance de pouvoir travailler" ! Julien Lucmort peut continuer à faire son métier de taxi dans son secteur d'Eugénie-les-Bains. Depuis le début des crises sanitaires et économiques liées à l'épidémie de coronavirus, Julien et ses collègues ont dû s'adapter. Première interdiction : faire monter les clients à l'avant du véhicule pour limiter les contacts malgré le masque obligatoire. Une paroi en plexiglas a aussi été installée entre les deux parties de l'habitacle ce qui engendre un coût supplémentaire avec des revenus qui sont par contre en baisse. Avec ces modifications, le contact entre le client et le chauffeur est réduit, il y a moins d’interactions, de discussions.
Le métier de taxi, une victime indirecte de la fermeture des commerces
Etre taxi dans les Landes à un avantage, celui de pouvoir assurer les transports médicaux. Ça permet à Julien Lucmort d'avoir une activité minimale garantie. Mais la fermeture des établissements thermaux, des hôtels, des restaurants ou encore des cinémas pèse lourd sur le nombre de courses réalisé par Julien. Heureusement, cette situation n'est pas dramatique pour lui qui a récupéré une entreprise familiale qui fonctionnait mais cette situation "ne doit pas durer indéfiniment".