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L'essayage des vêtements pendant le coronavirus, casse-tête des commerçants de l'habillement
Comment éviter la transmission du virus dans les boutiques, ou par les vêtements essayés ? La filière réfléchit à des dispositifs pour la réouverture des boutiques, et ça s'annonce compliqué.

Comme aller au restaurant, ou prendre le bus, voilà encore des pratiques que nous allons devoir changer à l'avenir avec la présence du coronavirus : l’essayage des vêtements, dans les boutiques de prêt-à-porter. La veste ou le pantalon qui nous plaît dans la vitrine. Mais comment être sûr que ce qu’on essaye n’a pas déjà été portée, même quelques secondes, par une personne contaminée ? Comment limiter les risques de propagation du virus ?
Comme bien d’autres professions, les commerçants de l’habillement travaillent à des dispositifs pour limiter au maximum les contacts, quand leurs boutiques pourront rouvrir avec le déconfinement. "On fait plus qu'y réfléchir, parce qu'il faut absolument qu'on trouve des solutions. Pour éviter de propager le virus, lors des essayages ou des prises de retouche" explique le Toulousain Marc Fridman, président de la Fédération de l’Habillement en Occitanie.
Des gants pour toucher les vêtements ?
Le commerçant détaille notamment les précautions qui pourraient être mises en oeuvre : du gel hydroalcoolique et des gants à disposition des clients, pour qu'ils puissent toucher les vêtements sur les cintres, en rayons.
Pour l'essayage, c'est plus compliqué, s'inquiète Marc Fridman. Que faire des vêtements après essayages ? Impossible de les remettre tels quels en rayons. C'est là que commence le casse-tête.
Ca risque d'être carrément ingérable
"Le virus peut être annihilé avec des chaleurs supérieurs à 56 degrés" précise le Toulousain. "Il y a les défroisseurs, qui chauffent à 70 degrés, qui sont envisagés. Ou alors laisser les vêtements pendant trois ou quatre heures dans un endroit particulier sans les toucher. Mais ça risque d'être carrément ingérable. Il nous semble préférable d'user des gants, ou ce genre de choses. Et surtout éviter que les clients puissent toucher avec leurs mains [nues] les produits".
Des difficultés d'organisation pour les commerçants qui s'ajoutent aux difficultés financières. Marc Fridman estime qu'au niveau national "10 à 15 %" des commerçants de l'habillement pourraient mettre définitivement la clé sous la porte, à cause des conséquences de l'épidémie de Covid-19.
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