Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

La CFDT des abattoirs bretons Cooperl réclame une hausse des salaires après l'augmentation du SMIC

La CFDT Bretagne du groupe Cooperl demande une revalorisation des salaires pour les employés de l'entreprise bretonne. Selon le syndicat, la direction de l'entreprise renvoie aux négociations annuelles de 2022.

le site de Montfort sur Meu, en Ille et Vilaine. le site de Montfort sur Meu, en Ille et Vilaine.
le site de Montfort sur Meu, en Ille et Vilaine. © Radio France - Google Street View

Le syndicat CFDT du groupe Cooperl, coopérative spécialisée dans l'abattage de porc et sa transformation, réclame une revalorisation des salaires au plus vite. Depuis le 1er octobre, le SMIC a augmenté de 2.2% : résultat "pour la plupart des employés en bas de grille, les salaires sont rattrapés et absorbés par le montant du SMIC" constate Olivier Louchard, délégué syndicat central CFDT pour le groupe Cooperl et élu sur le site de Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine). "De ce fait, nous avons demandé à notre direction de venir autour de la table des négociations pour revaloriser nos salaires. Nous avons envoyé un courrier à la direction générale qui nous répondu par la négative en nous renvoyant aux négociations annuelles de l'année prochaine" poursuit l'élu. 

Publicité
Logo France Bleu

Des journées de 10 heures pour un salaire de 1.200 €

Mais pour le syndicat et de nombreux salariés "on ne souhaite pas attendre, on a déjà des métiers très pénibles, sous payés" en ajoutant "les directions se plaignent de ne pas pouvoir recruter, mais si on veut que nos métiers soient attractifs, ça doit passer par une meilleure rémunération." En plus de la faible rémunération, s'ajoute des conditions de travail dégradées pour les salariés affirme Olivier Louchard. "A l'heure actuelle, il y a des salariés qui commencent leur journée à 5 heures le matin pour finir à 16 h l'après-midi [...] quand on voit la plage horaire, mettez-vous à la place de quelqu'un qui cherche un emploi. Pour 1.200 euros, il ne va pas venir chez Cooperl pour travailler 9-10 heures par jour, il ira travailler ailleurs ! Il va falloir que les directions se mettent en face de leurs responsabilités". 

Selon l'élu, le rythme effréné de la chaîne d'abattage impose la mise à mort de 700 porcs par heure sur chacun des sites. Par ailleurs, toujours selon le syndicat 50 postes sont à pourvoir sur le site de Lamballe (Côtes-d'Armor) et plusieurs dizaines le sont également à Lampaul-Guimiliau (Finistère).

Le groupe Cooperl abat et transforme 5,7 millions de porcs par an sur des 25 sites industriels en France. 7.200 personnes travaillent pour le groupe dont 4.500 en Bretagne.

Ma France : Mieux vivre

Après vous avoir interrogés sur les "économies d'énergie", nous avons choisi de nous intéresser à vous, via cette nouvelle consultation citoyenne, lancée avec Make.org . Que faites-vous ou que voudriez-vous faire pour améliorer la qualité de votre quotidien, de votre vie même ? Bien-être, activités physiques, alimentation, activités créatives, voyages, réorientation professionnelle, changement de vie, valeurs familiales, etc. : partagez avec les autres vos bonnes idées, actions et réflexions.

Publicité
Logo France Bleu