La clinique de Gien passera bien dans le giron du CHR d'Orléans au 1er décembre prochain
Cette fois, c'est signé. La clinique Jeanne d'Arc de Gien passera au 1er décembre sous la houlette de l'hôpital d'Orléans. Ce transfert, déjà prévu au 1er octobre, avait été reporté pour cause de pénurie de personnels notamment au bloc opératoire. Des solutions ont finalement été trouvées.
Loiret, France
Les salariés de la clinique et les élus du personnel ont été officiellement informés par courrier, vendredi 15 novembre. Un accord a finalement été trouvé pour le transfert de la clinique privée de Gien dans le giron de l'hôpital d'Orléans. Cette reprise sera effective au 1er décembre. " On peut parler d'un soulagement " pour Ali Besli, le délégué CGT de la clinique. " Si aucun accord n'était trouvé, il y avait le risque de fermer la clinique, ce n'était pas exclu."
Des infirmières du bloc décident de rester
Le passage de la clinique sous la houlette de l'hôpital d'Orléans était prévu initialement le 1er octobre dernier. Mais au dernier moment, le directeur du CHRO, Olivier Boyer, avait renoncé estimant qu'il ne pourrait pas faire fonctionner correctement le bloc opératoire. Plusieurs infirmières du bloc ayant refusé de signer leurs nouveaux contrats avec l'hôpital public. Finalement, après quelques semaines de négociations, cinq d'entre elles sont revenues sur leurs décisions. " Elles vont bénéficier d'une prime exceptionnelle" explique Ali Besli. Le bloc opératoire va donc pouvoir fonctionner normalement, même s'il cherche toujours à recruter. "C'est très important car sans le bloc, la maternité et le service des urgences auraient pû à terme être menacés" ajoute le délégué CGT.
Des recrues en provenance de Cosne-Cours-sur Loire
Une autre actualité a également changé la donne depuis le 1er octobre. C'est la fermeture du service chirurgie de la Clinique de Cosne-Cours-sur Loire, à quelques dizaines de kilomètres de Gien. A terme, c'est même tout l'établissement de la Nièvre qui pourrait disparaître, le propriétaire venant de déposer le bilan. " C'est triste pour eux mais ça va faire nos affaires" explique Ali Besli. " On sait déjà qu'il y a des personnels de Cosne qui sont prêts à postuler sur Gien et du coup, on va aussi récupérer de l'activité en plus." Dans le cadre du transfert, une cinquantaine de salariés de la clinique sur 104 ont décidé de partir. Ils pourraient donc être rapidement remplacés.