VIDÉO - La course contre la montre a commencé sur le chantier de la route de Gourette
Les entreprises chargées de rétablir la portion de chaussée qui s'est effondrée il y a près de deux semaines, le 14 juin, sont à pied d'oeuvre depuis lundi sur le chantier de la route de Gourette. Tout cela doit bien sûr être prêt pour le passage du Tour de France dans un mois tout juste.
La course contre le temps a commencé sur la route de Gourette. Les entreprises chargées de rétablir la portion de chaussée qui s'est effondrée le 14 juin, sont à pied d'oeuvre depuis lundi. Tout cela doit bien sûr être prêt pour le passage du Tour de France le 27 juillet. Coût des travaux : 700 000 euros au moins selon le conseil départemental, qui va régler la facture.
6000 tonnes de cailloux pour créer un remblai
Sur le chantier, une dizaine de salariés travaillent en plein soleil. Pour l'instant, c'est surtout la pelleteuse qui tourne, une douzaine de mètres en contrebas. Sa mission : dégager la terre jusqu'au rocher afin de créer une sorte de plateforme qui servira de soubassement pour monter des murs, en escalier, de plus en plus proche du flanc de la montagne. Et entre ces murs et le rocher, il va falloir combler, avec des cailloux. Il en faudra 6000 tonnes, et 250 semi remorques pour les transporter. Il ne restera ensuite plus que le goudron à étaler. Coup de chance, le réseau d'électricité, 20 000 volts, l'eau potable, la fibre et le câble France Telecom qui passent en dessous de la route et qui alimentent la station de Gourette n'ont pas été touchés.
Fabrice Bauce, responsable des infrastructures routières au Conseil départemental
Ça a du piquant parce qu'il y a un challenge - Michel Sarrailh, patron de Sotravos à Arudy
Une entreprise d'Arudy se charge de réaliser une partie des travaux. Michel Sarrailh, le patron de Sotravos, est très fier de s'occuper de ce chantier, même si c'est difficile : "ça a du piquant parce qu'il y a un challenge, raconte-t-il en souriant. Et moi, j'aime les challenges. Il faut espérer que la météo va nous aider, mais c'est important pour la vallée". Si besoin, il mobilisera ses ouvriers de 6h à 22h, peut-être même les week-end pour être dans les temps.
Michel Sarrailh, le patron de Sotravos, est très fier de s'occuper de ce chantier
Le Département se donne jusqu'au 10 juillet pour que les fondations soient montées. Si ça n'est pas fait à cette date, le Tour de France devra trouver un autre parcours. Ou passer sur une seule voie, si elle est terminée.