La Nouvelle Eco : comment les sites mémoriels de la Somme s'adaptent à l'absence de touristes étrangers
Alors que l'Anzac Day, les commémorations australiennes et néo-zélandaises se tiennent encore une fois à huis clos, c'est tout le département de la Somme qui réfléchit à l'avenir de ses sites mémoriels de la Première Guerre Mondiale. Les enjeux touristiques et économiques sont importants.
Un nouvel Anzac Day sans spectateur à Villers-Bretonneux dans la Somme. Comme en 2020, à cause du coronavirus, ces cérémonies en mémoire des soldats d'Australie et de Nouvelle Zélande qui ont combattu en France pendant la Première Guerre Mondiale se tiendront à huis clos dimanche à l'aube.
Pour le département, l'absence des touristes étrangers est un véritable coup dur. "Ils représentent 80% de ceux qui effectuent le parcours de mémoire", détaille Aurélie Wallet, responsable de la communication de Somme Tourisme.
Attirer plus de Français
L'une des clés pour tenter de s'adapter à cette crise c'est de "toucher une cliéntèle de proximité", poursuit Aurélie Wallet. "C'est pas une filière qui séduit spontannément la clientèle française qui connaît peu finalement les sites de mémoire dans la Somme. Pour cela on essaye notamment de traiter des thématiques plus sensibles, faire découvrir la petite histoire dans la grande." Et Aurélie Wallet de citer la collectiond e photographies de l'arrière front du musée de Vignacourt à l'ouest d'Amiens
Aurélie Wallet, chargée de communication à Somme Tourisme