La Nouvelle Éco : à Chalais, on peut à nouveau dormir dans des cabanes dans les arbres
Après une longue période de fermeture, Christelle et Sylvain Chagnaud rouvrent ce vendredi 28 mai le domaine des Cabanes de Chanteclair à Chalais avec un peu d’appréhension.
Passer une nuit (ou plusieurs) dans une cabane en haut d’un arbre en pleine nature avec la proximité des animaux des bois, c’est l’expérience que Christelle et Sylvain Chagnaud proposent depuis 2010 à Chalais, dans le sud du Parc naturel régional de la Brenne. À l’époque, la mode n’est pas encore aux hébergements insolites. “On a été un peu précurseurs”, reconnaît Sylvain Chagnaud.
Au moment du brame du cerf
Construites entre 4 et 9 mètres, toutes différentes et sans vis-à-vis, les cabanes en bois qui peuvent accueillir de deux à cinq personnes sont aujourd’hui au nombre de douze dont deux équipées d’un jacuzzi privatif. Avant la Covid, le domaine était ouvert toute l’année. Si la belle saison était naturellement plus fréquentée, on y venait également passer le week-end en hiver - les cabanes étant dotées d’un chauffage - et pour la période du brame du cerf. “Ça marchait très bien, on avait beaucoup d’habitués”, se souvient Sylvain Chagnaud qui est également exploitant agricole.
Depuis le premier confinement, les Cabanes de Chanteclair sont restées fermées. “Avec les diverses limitations de déplacement et les couvre-feux successifs, la demande avait chuté, il n’y avait pas assez de monde pour que ça tourne, explique M. Chagnaud. Ce n’est pas un lieu de passage comme un hôtel.”
Un nouveau site internet
Malgré l’absence de clients, il a bien sûr fallu continuer à entretenir le site et les cabanes durant ces longs mois. Les propriétaires ont profité de cette période pour apporter quelques nouveautés et améliorations. Ils ont trouvé par exemple de nouveaux producteurs locaux pour garnir les paniers repas qui sont déposés au pied des cabanes. Un nouveau site internet a également été mis en ligne.
Ce vendredi 29 mai, les Cabanes de Chanteclair vont accueillir leurs premiers occupants depuis des mois. “On aurait pu rouvrir quinze jours plus tôt mais on n’était pas prêts, précise M. Chagnaud. Il n’était pas possible de rouvrir du jour pour le lendemain : on voulait se donner le temps pour tout bien préparer comme il faut pour nos clients.”
Depuis l’annonce de la réouverture, les réservations reprennent. Sylvain Chagnaud se montre toutefois prudent : “On ne sait pas trop ce que ça va donner. Il faut que les choses se remettent en route et l’été, les gens appellent souvent au dernier moment.”