La Nouvelle éco : à la mercerie Petit Môme de la Souterraine, l'élan pour la couture ne retombe pas
Pendant le premier confinement, certains Creusois se sont découvert une passion pour la couture, à travers la fabrication de masques notamment. Neuf mois plus tard, ces clients fréquentent toujours la mercerie de La Souterraine.
Dans les merceries, l'intérêt pour la couture est en partie retombé. Une des surprises du premier confinement, c’était l’engouement soudain des Français pour les travaux d’aiguilles. Ça a commencé avec les masques, mais certains se sont aussi lancés dans le crochet ou le tricot. En ce début d'année 2021, à la mercerie Petit Môme de La Souterraine, cet intérêt n'est pas retombé.
Un regain d'intérêt pour les canevas
"J'ai pas mal de clients qui sont venus à ce moment-là et qui continuent de venir", constate Olivia Zimmermann, la gérante. La plupart des nouveaux acheteurs sont des femmes "entre 25 et 45 ans", estime la commerçante.
Avec l'explosion des masques et des petits projets de couture, la mercerie vend beaucoup de coupons de tissus, d'élastiques et de fermetures éclair. Les ventes de certains produits comme les canevas ont aussi été boostées par l'arrivée de ces nouveaux clients.
Un chiffre d'affaire en baisse de 10%
Cette nouvelle clientèle a un peu compensé les pertes liées à la crise sanitaire "mais on ne peut pas dire que ça a sauvé notre année", estime Olivia Zimmermann.
La commerçante ne vend pas que de la mercerie. Son magasin compte aussi un rayon lingerie et un rayon enfant. "Même si la mercerie a maintenu toute l'année une activité assez haute, ce n'est pas forcément le cas des autres rayons".
D'après la gérante, son chiffre d'affaire de 2020 est en baisse d'environ 10% par rapport à celui de 2019.