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La nouvelle éco : Camif lance un matelas fabriqué à partir de déchets plastiques récupérés des océans
En ces temps de Black Friday, c'est un exemple de consommation responsable. L'entreprise niortaise Camif lance un matelas fabriqué à partir de plastique récupéré des océans.

C'est un matelas qui s'appelle Guillaume, référence à l'apnéiste Guillaume Néry et qui vient d'être commercialisé sur Camif.fr, le site d'ameublement en ligne niortais. Sa particularité ? Ce matelas est fabriqué à partir de déchets plastiques récupérés dans l'océan ou sur les plages. "De ces déchets on en fait des petites billes et cela fait des fibres qui servent au garnissage des matelas. Sur le revêtement aussi les fibres sont faites à partir de matières recyclées", détaille Emery Jacquillat, patron de Camif.
Un kilo de fibre, c'est un kilo de matière plastique retiré des océans
Pour un matelas 160x200, c'est 87 bouteilles plastiques récupérées. 98 bouteilles pour un 180x200. Ce matelas est produit par une entreprise elle aussi installée à Niort, Ebac, 90 salariés. "C'est une fibre utilisée sur le marché français dans le milieu des oreillers et des couettes. On est le seul à l'utiliser pour la fabrication des plateaux des matelas", précise Nicolas Pellan, directeur grands comptes chez Ebac.
Cette fibre est un peu plus chère qu'une fibre classique, environ 30%, mais elle a de vrais plus assure Lamine Oukrid, le responsable achat et développement produits."Dans l'esprit de beaucoup de consommateurs, dès qu'on parle de produits recyclés ce n'est pas forcément quelque chose de noble. Alors qu'au contraire, c'est valorisant. On a vraiment retraité la fibre pour lui donner des vertus de gonflant, de moelleux bien supérieures à une fibre équivalente", précise-t-il. En plus, ce matelas issu du recyclage, peut lui aussi après être recyclé !
Les entreprises peuvent résoudre des enjeux de société
Une initiative qui colle au projet Camif, l'entreprise devenue une société à mission. "L'un de nos engagements, c'est faire de l'économie circulaire notre standard", précise Emery Jacquillat. Il estime que "les entreprises peuvent résoudre des enjeux de société. Il y aura bientôt plus de plastique dans les océans que de poissons et nous entreprise on peut faire faire quelque chose". La société niortaise qui propose un Blue Friday plutôt qu'un Black Friday pour sensibiliser à la pollution des océans. Avec un message : "consommez moins mais consommez mieux".
Une tendance constatée par Emery Jacquillat chez les nouveaux clients de Camif. "Ils résolvent l'équation fin du monde / fin du mois en achetant moins de produits superflus, plus de produits d'occasion et quand ils achètent un produit neuf, ils font beaucoup plus attention à ce qu'ils achètent".
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